LA TRIBUNE - LE PROGRES (parue dans l'édition
du mardi 8 juin)
LA CGT INTERVIENT DEVANT LES ELUS
Le 7 juin, avant l'ouverture
du conseil municipal, une délégation CGT est Intervenue devant
les élus sur la situation de l'entreprise LaTribune Le Progrès,
dont le centre d'impression est implanté dans le quartier du Technopole
(anciennement Le Marais)
C'est Roger Chantre, délégué filpac CGT, qui a retracé
les récentes étapes de l'imprimerie. Retenons qu'en juin 2002,
«un accord de modernisation prévoit un agrandissement de
l'imprimerie avec une modernisation totale du matériel (rotative,
expédition, montage, etc.) Cet accord est assorti d'un plan de sauvegarde
de l'emploi prévoyant le départ de 35 personnes sur le seul site
de Saint-Etienne». Le délégué a poursuivi: «En
avril 2004, alors que la modernisation est pratiquement terminée (expédition,
montage, construction d'un bâtiment et d'une rotative), et que le plan
social arrive à son terme avec 32 personnes sur 35 qui ont quitté
l'entreprise, le PDG du groupe Socpresse -NDLR dont le titre fait partie-
est venu annoncer que la rotative ne serait pas installée dans les nouveaux
locaux et que le titre Tribune serait imprimé à Chassieu . Et
la C.G.T. de s'interroger : «La prise de participation majoritaire dans
le groupe Dassault (82 % de la holding Socpresse, explique t-elle le revirement
de notre, direction?» Le syndicat a précisé qu'il avait
déposé avec le comité d'entreprise, une assignation en
justice mercredi «pour condamner la société Progrès
SA à faire installer la rotative sur le site de Saint-Etienne,
comme prévu dans les accords signés entre les partenaires sociaux».
Communiqué de la direction
Dans un communiqué,
la direction de La Tribune le Progrès explique : «Courant 2002,
notre groupe de presse a projeté, pour assurer son avenir, de moderniser
son outil industriel et de préparer une nouvelle formule rédactionnelle.
Dans ce cadre, notre établissement stéphanois a bénéficié
d'importants investissements: à savoir, la mise en place de la numérisation,
d'une nouvelle salle d'expédition, de la gravure par faisceau laser et
d'un vaste plan de formation permettant à nos personnels d'optimiser
leurs compétences.
Malheureusement, une conjoncture économique pour le moins défavorable
ne nous a pas permis de mener à bien le projet initial. Pour autant,
animé de la volonté de maintenir un site d'impression stéphanois,
notre président a proposé le 14 avril aux représentants
syndicaux, de faire de Saint-Etienne un centre d'impression de la presse nationale
et d'installer à l'automne prochain une nouvelle rotative; précisant
qu'il n'y aura pas de licenciements et que les quarante cinq personnes concernées
seront reclassées. Cette décision, avant tout humaine; marque
la volonté de notre groupe de presse de continuer à participer,
au plan local, à la sauvegarde de l'emploi».