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"S'il n'y avait pas de journalistes et pas d'ouvriers du Livre,
les éditeurs de journaux seraient des gens heureux."

Robert Hersant (L'Expansion - Novembre 1976)

Le Conseil d'Etat annule l'autorisation
de reprise de 5 quotidiens par EBRA


AFP- 31.01.07 | 17h10 - Le Conseil d'Etat a annulé mercredi la décision de ministère de l'Economie d'autoriser la holding EBRA (Est Républicain et Crédit Mutuel) à racheter cinq quotidiens de la Socpresse, dont le Progrès et le Dauphiné Libéré.

L'annulation prononcée "ne fait pas nécessairement obstacle à l'opération de concentration envisagée", a précisé le Conseil d'Etat, dans un communiqué.

"Mais elle implique que le ministre procède, s'il souhaite l'autoriser, à un rééxamen de ses effets concurrentiels selon les modalités et dans le cadre défini par le Conseil d'Etat", ajoute-t-il.

L'Etat est en outre condamné à verser 3.000 euros au Groupe Hersant Média, actionnaire de l'Est Républicain, qui avait contesté la décision du ministère devant la justice pour "excès de pouvoir".

En 2006, le groupe l'Est Républicain avait racheté avec le Crédit Mutuel les journaux Rhône-Alpes de la Socpresse (Le Progrès, Lyon Plus, le Dauphiné Libéré, le Bien Public et le Journal de Saône-et-Loire).

L'Est Républicain et le Crédit Mutuel, déjà propriétaire du quotidien l'Alsace, avaient alors créé une holding, baptisée EBRA et détenue à 51% par le groupe de presse et à 49% par le groupe bancaire.

Le Crédit Mutuel a récemment fait part de son intention de racheter le Républicain Lorrain.


 

Les syndicats Filpac-Cgt, Snj-Cgt, Cfdt, Fo ALERTE

La direction a présenté lundi 22 janvier à tous les délégués syndicaux son "plan de sauvetage et de relance du Progrès".

Pendant trois heures, Pierre Fanneau a exposé son "plan stratégique 2007-2009". Sous couvert de développement de l'entreprise, à la faveur des nouveaux outils et créneaux technologiques, ce plan repose sur deux piliers essentiels :

Réduction de la masse salariale dans tous les secteurs, avec départs dans le cadre du plan de modernisation social, ou sous d'autres formes, avec d'éventuelles passerelles.

Augmentation des recettes publicitaires (principal objectif) dans le cadre notamment d'une nouvelle formule du journal prévu en février 2008 avec nouveau format.

Une politique financière d'économies à grande échelle, fondée notamment sur des synergies au sein du groupe EBRA et en préalablé, la fermeture du centre de Saint-Etienne.

Conformément aux procédures légales, ce plan aurait dû faire l'objet d'une information et consultation préalables du comité central d'entreprise et des comités d'établissement. Ce qui, une fois de plus, n'a pas été fait.

De surcroît, la direction prend l'initiative de présenter ce plan au personnel, a la criée, dans le cadre de réunion de services soigneusement orchestrées. Les organisations syndicales mettent en garde les salariés sur cette tactique visant à détourner les instances officielles pour mieux leur faire avaliser ces projets.

Des projets, qui en l'état, s'apparentent à un enterrement
de première classe de l'emploi des salariés, de leurs statuts
et de leurs titres.

Ce n'est pas ainsi et avec ces moyens que nous concevont la reconquête du lectorat, l'avenir des personnels, la pérennité et la pluralité des titres, ainsi que des centres d'impression.

Chassieu le 22 janvier 2007


Monsieur Colin, maintenant, on y va !

La journée d’action du 18 décembre 2006 vous a permis de constater la détermination des salariés du groupe EBRA à défendre les titres de presse et leurs emplois.

Il est temps de dépasser les blocages qui sont apparus.
Nous vous proposons de nous rencontrer le plus rapidement possible, d’ici à la fin janvier 2007.

Appliquer la méthode établie de façon paritaire

Les salariés du Groupe EBRA demandent que de réelles négociations s’ouvrent par un accord cadre conclu paritairement à l’échelle du groupe, en fonction des accords nationaux de branche auxquels la CGT et les directions des sociétés du groupe EBRA ont souscrit.
Les accords nationaux, signés en PQR, ont établi une méthode de négociation :
o d’abord l’examen des projets en présence,
o puis la négociation portant sur les nouveaux processus de fabrication, les qualifications et les formations qui en découlent.
o En dernier lieu, les accords d’effectifs. En cas de sureffectif paritairement constaté, certains membres du personnel, placés devant la difficulté de reconversion, peuvent par un acte volontaire bénéficier d’un départ anticipé, subventionné par les fonds publics.
Nous rejetons donc les manœuvres visant à obtenir a priori des départs anticipés «afin de vider les lieux au plus vite ».


Nos principales revendications

Application du Plan de modernisation sociale

La FILPAC CGT revendique l’application des accords nationaux de branche signés par les sociétés du groupe EBRA.
Elle demande en conséquence qu’un moratoire soit établi sur toutes les réorganisations, fusions, restructurations, externalisations, et que la règle de la négociation paritaire soit pratiquée dans le respect des institutions représentatives du personnel.


Systèmes éditoriaux : emploi, qualification et formation

La FILPAC CGT revendique que les systèmes éditoriaux, quels qu’ils soient (Hermès, Protec ou Millénium), soient accessibles sous la seule condition des qualifications requises, sans aucune espèce d’exclusion, décrétée contre telle ou telle catégorie de salariés.
Puisqu’il est acté que les tâches du secrétaire de rédaction et celles du monteur ne font plus qu’une, liant la conception de la page, sa réalisation et sa finalisation, une qualification correspondante doit être créée. La promotion de nouvelles qualifications dans la sphère rédactionnelle profitera à tous, et redonnera un élan professionnel à celles et ceux qui occuperont ces postes.

Centres d’impression

La FILPAC CGT revendique un moratoire sur toutes les fermetures et réorganisations dans ce domaine.
Les centres d’impression doivent bénéficier d’un investissement nécessaire au développement de leur charge de travail, qui sera enrichie par la recherche systématique de clients, à commencer par les quotidiens d’information générale payés par la seule publicité, (les « gratuits »).
Notre organisation réaffirme la nécessité que ces quotidiens d’information soient réalisés par des salariés relevant de la convention collective de la presse quotidienne.


Employés et cadres administratifs

Les employés et cadres administratifs concourrant à la réalisation du journal et des produits (suppléments) qui y sont liés aspirent à la reconnaissance de leurs qualifications et à un déroulement de carrière qui passe par l’élévation de leur niveau de qualification. L’accès à ces nouvelles qualifications de la réalisation du journal doit leur être ouvert.
La FILPAC CGT revendique que tout membre du personnel, sans discrimination, puisse accéder à une qualification supérieure, avec la formation qui est prévue par les accords nationaux.
La FILPAC CGT revendique qu’avant toutes mises en œuvre de synergies administratives soient consultées les institutions représentatives du personnel, ce afin d’examiner entre autres toutes les conséquences sociales.

Correspondants de presse

La FILPAC CGT revendique qu’à l’occasion des négociations, dans le cadre du plan de modernisation sociale, l’intégration de la question du statut de ces personnels soit abordée.


Portage

La FILPAC CGT revendique l’intégration des salariés du portage dans les statuts et conventions de la presse quotidienne régionale, dans le but d’établir leur reconnaissance dans la réalisation du titre et de mettre fin à la précarité et l’illégalité des statuts actuels qui règnent dans ce milieu.

Coordination CGT du groupe EBRA, 12 janvier 2007


 

Et maintenant, Monsieur Colin ?

L’ensemble des équipes syndicales CGT du groupe EBRA, soutenues souvent par d’autres organisations, et l’ensemble des salariés du groupe, a été amenée à faire grève le 18 décembre au soir, ce qui s’est traduit la plupart du temps par une non-parution des titres du groupe.

C’est la direction générale du groupe qui porte l’entière responsabilité de la situation, créée par son refus de faire aboutir positivement la négociation du 17 novembre à Lyon-Chassieu.
La direction, en abandonnant précipitamment cette réunion, a pensé pouvoir traiter par le mépris les salariés du groupe.
C’est cette attitude patronale qui a entraîné la non-parution.

L’ensemble des salariés, qui ont massivement participé à l’action, exige que la direction générale du groupe a un devoir d’éclairer l’avenir, de relancer les titres, de négocier sur la base des intérêts du personnel et pas seulement sur la seule prise en compte des intérêts de l’actionnaire principal, le Crédit Mutuel, qui vient d’acheter le Républicain lorrain ces derniers jours. L’argent ne manque pas…

La direction du groupe doit au personnel une date, celle de la reprise de négociations centrales.
Sur quelle base ?
• Nul préalable ne doit être établi par la direction, concernant la fermeture du centre de Saint-Etienne, l’exclusivité des outils informatiques du prépresse qui seraient réservés aux seuls journalistes, le désarmement syndical unilatéral de la CGT, qui devrait a priori remiser au placard ses revendications.
• Un moratoire doit être établi sur les restructurations, réorganisations et externalisations en cours, de façon à préserver la nature des négociations.
• La méthode de négociation doit suivre celle établie par l’accord de méthode établi par la branche professionnelle : d’abord l’examen du processus de fabrication et le positionnement des ouvriers du Livre, ensuite les qualifications et formations requises, enfin l’établissement d’un accord d’effectifs, débouchant, le cas échéant, sur le recours au plan de départ établi dans le cadre de la branche.
• Pour ce faire trois commissions paritaires, sièges éditoriaux, impression, suivi des négociations locales, seront créées, de façon à déterminer les négociations d’entreprise qui en découleront.

Monsieur Colin, avez-vous entendu que les personnels du groupe EBRA n’admettent pas de se rendre à des négociations qui n’en auraient que le nom, basées sur la seule volonté patronale, celle de banquiers désormais dominant dans la presse quotidienne ?

Monsieur Colin, le personnel du groupe EBRA attend votre réponse.

Le 19 décembre 2006


Saint-Etienne, le 15 décembre 2006

LA TRIBUNE DE SAINT-ETIENNE

ASSEMBLEE GENERALE
DES SALARIES

Réunis ce jour, les salariés de La Tribune Le Progrès, conscients des enjeux et du refus manifeste de la direction d’engager sérieusement des négociations avec les partenaires sociaux sur de réels projets d’avenir, décident de s’inscrire dans la journée d’action du groupe Ebra le 18 décembre (24h) avec pour conséquence une non-parution pour le daté du 19 décembre.

En outre, ils contestent fermement le fait que la direction mette comme préalables à toute négociation, le départ massif de salariés sans remplacement, la fermeture du centre de Saint-Etienne, le tout-rédactionnel excluant le personnel technique et la destruction des statuts, etc…

Les salariés réclament un véritable dialogue social qui garantit la pérennité des titres et des sites dans le respect de l’emploi de tous les salariés.

 

Presse : le libéralisme à l’offensive

Pluralisme . L’Humanité appelle à la tenue d’assises,
sous l’égide des pouvoirs publics, avec tous les acteurs du secteur.

Si l’on en croit les libéraux, la question n’est plus de savoir aujourd’hui si la presse écrite quotidienne est en crise, mais si elle a un avenir. Lire la suite


Charte des délégués FILPAC CGT
du groupe EBRA
(Est Bourgogne Rhône-Alpes)

Les délégués CGT du groupe EBRA, réunis
le 27 septembre à Veurey, considèrent que le préalable absolu qui doit éclairer les négociations à venir consiste
à ce que le groupe Lignac-Crédit Mutuel dévoile, en toute transparence, le projet réel concernant toutes les sociétés concernées, et tous les salariés, qu’ils soient ouvriers, employés, cadres, techniciens, journalistes, correspondants, distributeurs…
La stratégie du nouveau groupe doit être connue de tous.
lire la suite

Veurey le 27/09/2006


La forte mobilisation des salariés
a permis d'obtenir un recul de la direction

LA DIRECTION SUSPEND
LA DENONCIATION DES ACCORDS

Après 6 jours de mobilisation
et 5 non-parution

(2 à Saint-Etienne et 3 à Chassieu),
la direction suspend son plan
annoncé lors du CCE du 18 septembre.

D'ici le 5 novembre, nous entamerons un cycle de discussions
en partant de nos positions initiales afin d'aborder
l'impression de la Tribune et la mise en page.

le 22/09/06


LA FERMETURE D'UN CENTRE D'IMPRESSION NE SUFFIT PAS !

LA DIRECTION DENONCE
DES ACCORDS D'ENTREPRISE

REACTION IMMEDIATE DES SALARIES

NON-PARUTION

le 18/09/06


LA PUNITION DE M.LIGNAC

Le JT France 3 du 15/09/2006 en video

"Nous allons regrouper sur le site de Chassieu (Rhône), qui dispose de moyens très modernes d'impression, ce qui est maintenant imprimé à Saint-Etienne", avait déclaré vendredi soir
sur France3 Loire Gérard Lignac, président du conseil d'administration de la holding EBRA, qui regroupe l'Est Républicain et les journaux Rhône-Alpes de la Socpresse.

"Cela touche 70 personnes (...), 35 partiront en retraite et 35 viendront travailler à Lyon,
ce qui n'est pas une grande punition
", avait-il précisé.

Pour être puni, faut-il encore être coupable. De quoi sommes-nous coupables ?

De défendre l'indépendance et le développement éditorial
du titre La Tribune ?
De défendre le pluralisme de la presse dans notre région
et de défendre nos emplois ?
D'essayer de faire respecter les accords d'entreprise
qui stipulent une modernisation industrielle de notre site ?

Alors oui, nous sommes coupables et nous défendrons
La Tribune avec toutes les énergies disponibles
et dans l'unité la plus large.

le 15/09/06


Grève à l'imprimerie de La Tribune-
Le Progrès, menacée de fermeture

SAINT-ETIENNE (AFP) - Les techniciens de l'imprimerie stéphanoise du Progrès sont en grève samedi pour protester contre l'annonce, par le nouveau PDG du groupe, dont fait partie Le Progrès, Gérard Lignac, de la fermeture de leur centre d'impression, a-t-on appris de source syndicale.Cette grève devrait empêcher la parution dimanche du quotidien La Tribune-Le Progrès, dont la diffusion dominicale atteint 130.000 exemplaires sur les départements de la Loire et de la Haute-Loire.

"Nous allons regrouper sur le site de Chassieu (Rhône), qui dispose de moyens très modernes d'impression, ce qui est maintenant imprimé à Saint-Etienne", avait déclaré vendredi soir sur France3 Loire Gérard Lignac, président du conseil d'administration de la holding EBRA, qui regroupe l'Est Républicain et les journaux Rhône-Alpes de la Socpresse.

"Cela touche 70 personnes (...), 35 partiront en retraite et 35 viendront travailler à Lyon, ce qui n'est pas une grande punition", avait-il précisé.

En réaction, les ouvriers du Livre stéphanois ont décidé d'un arrêt de travail pour empêcher la parution de l'édition dominicale.

"Dès lundi, nous allons engager une action au pénal contre M. Lignac pour délit d'entrave, pour avoir fait cette annonce sans information préalable des instances représentatives du personnel", a par ailleurs annoncé samedi à l'AFP Roger Chantre (Filpac-CGT), secrétaire du CCE du groupe Progrès.

 

MEETING
En présence de Michel Muller (secrétaire général Filpac-CGT)

pour la défense du site stéphanois
et des métiers de la presse

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FILPAC-CGT Section de l'Est Républicain

Au revoir Daniel !
« Repenser nos journaux sur des bases renouvelées » explique Gérard Lignac dans le courrier envoyé à l’ensemble du personnel le 21 juillet 2006.

En guise de renouvellement, 19 mois après son arrivée, Daniel Hutier quitte précipitamment L’Est Républicain, officiellement pour des raisons personnelles. Qui lui succédera ? Pas de réponse pour le moment.

Seule certitude : Christian Coustal, ancien PDG du Progrès arrive à Houdemont le 1er septembre. Son arrivée et ses fonctions n’ont pas encore été précisées aux représentants du personnel.

Dans le même temps, le conseil d’état a rejeté une procédure entamée par le groupe France-Antilles (Philippe Hersant) qui contestait l’acquisition par L’Est Républicain du pôle Rhône-Alpes en ces termes : « de suspendre, sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative, l'exécution de la décision du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, en date du 17 mai 2006, autorisant l'acquisition par le groupe l'Est Républicain de la société Delaroche auprès de la société Socpresse ».

De là à penser que le départ précipité de Daniel Hutier, ancien PDG du journal l’Union (France-Antilles), est directement lié aux mauvaises relations entre Hersant et Gérard Lignac, il n’y a qu’un pas que la FILPAC-CGT franchi allègrement.

Le remplacement, début 2005, de Christophe de Béco par l’ex-PDG de l’Union (groupe France-Antilles) ressemblait étrangement à une future succession à la tête de L’Est Républicain.

L’acoquinement de L’Est Républicain au Crédit Mutuel dans la mise en place du groupe EBRA aura eu raison de l’alliance Hersant-Lignac.

Aujourd’hui, toutes ces manoeuvres vont avoir des effets à plus ou moins long terme sur l’ensemble des entités du désormais « plus grand groupe de presse français ».
Gérard Lignac le dit et le répète : « utilisons les nouvelles technologies et de nouvelles organisations pour dégraisser dans tous ces journaux, à L’Est Républicain en particulier ».
Le décor est planté : les opérations d’extension du groupe Est Républicain induisent des départs non remplacés. Protec et Hermès vont nous aider à passer ce cap sans difficulté, paraît-il…

Et ne nous inquiétons pas, « le travail d’aucun des salariés actuellement dans nos journaux n’est menacé ».

Quelle belle perspective d’avenir pour les salariés !

A aucun moment, il n’est fait état du développement de L’Est Républicain sur d’autres supports alors que dans le même temps Gérard Lignac parle de « l’irruption de l’électronique dans nos vies quotidiennes ». Et dans ce domaine, nous avons un train de retard. L’heure du TGV n’a pas encore sonné à L’Est Républicain.

Sur au moins un point, la FILPAC-CGT sera d’accord avec le PDG : l’union fait la force. Si pour les principaux actionnaires du groupe EBRA, elle représente une stratégie pour contrer « une concurrence redoublée », elle doit être le moyen pour les employés, cadres, journalistes, ouvriers et VRP de se retrouver au sein d’une organisation syndicale qui défend leurs intérêts.


Le bureau syndical FILPAC-CGT

 

Presse : Signatures accords PQR et PQD

Une très large majorité des syndicats ayant validé les projets d'accords
de départs anticipés de PQR et de PQD, ceux-ci ont été signés par la FILPAC CGT et par l' UFICT LC CGT

 

Conférence Nationale de la Presse – Montreuil – 15 juin 2006

Les délégués de la PQR avec la délégation fédérale au SPQR déclarent :

Le cadre de la négociation tant dans les entreprises qu’au SPQR se fonde sur la définition de la modernisation sociale indiquée par l’accord de méthode du 20 janvier 2006, ainsi définie : « La démarche de modernisation sociale a pour but d’accompagner la volonté des entreprises de PQR dans leurs efforts de redéploiement des activités, destinés à la reconquête du lectorat sollicités par de nouveaux médias (cf déclaration commune) ».

Le décret du 2 juin 2006 paru au Journal Officiel du 3 juin définit l’utilisation des fonds publics destinés à aider les entreprises qui peuvent utiliser une allocation spéciale pour les salariés âgés faisant l’objet d’une cessation d’activité dans les conditions de l’article L 321.1 du Code du travail.

Ce décret est déterminé par le plan de modernisation sociale et n’existe en fait qu’en fonction d’elle. L’adhésion volontaire au dispositif gouvernemental ne peut être assimilé à une démission à l’amiable . Elle fera l’objet d’une lettre se référant de façon explicite au dispositif défini par le décret.

Tout accord d’entreprise doit se conclure selon la méthode établie paritairement le 20 janvier 2006. Il se place dans le cadre d’un accord de branche à négocier qui respecte les données de la déclaration commune et de l’accord de méthode, s’agissant notamment du « départ fixé à 55 ans sauf exception négociée paritairement au niveau de la branche ».

Les délégués de PQR et la délégation fédérale PQR estiment qu’en l’absence de modernisation sociale en cours ou à venir immédiatement le décret n’a pas d’objet d’application. Le syndicalisme que les délégués de la PQR et de la délégation défendent ne se réduit pas une simple gestion des plans sociaux mais au contraire s’érige en outil de défense et de la promotion et de l’emploi de tous.

Montreuil, le 15 juin 2006.

 

Lettre aux Elus

Suite à la non-parution de La Tribune-Le Progrès en date du lundi 15 mai, les élus Filpac-CGT tiennent à vous alerter de la situation préoccupante du site d’impression de Saint-Etienne. Tout d’abord un bref historique :

En 2002, un plan de modernisation du secteur technique avec l’arrivé d’un nouvel outil industriel (rotative, expédition, impression CTP), assorti d’un plan social qui a généré 35 suppressions d’emplois, a été signé avec notre direction.

En 2004, suite à l’achat du Groupe Socpresse par Dassault, remise en cause des accords signés, arrêt du processus de modernisation en cours pour l’imprimerie stéphanoise et annonce du transfert de l’impression sur le site du Progres de lyon.
Ce malgré la construction du bâtiment devant accueillir la rotative (coût 2,3 millions d’euros).

En 2006, achat du groupe Rhônes-Alpes (Delaroche) par le groupe Est Républicain et financé par le Crédit Mutuel.

Malgré des aides perçues, malgré un plan social appliqué au niveau de notre entreprise avec des suppressions d’emplois effectuées et surtout malgré la construction d’un bâtiment qui reste désespérément vide, l’existence du centre d’impression de la Tribune Le Progrès à Saint-Etienne semble fortement compromis par les orientations prises par notre nouvelle direction.

Notre journal local et donc nos département de la Loire et de la Haute-Loire seraient dépossédés d’un outil d’informations de qualité.
En effet, nos craintes, si l’impression du titre était transféré à Lyon, seraient une dégradation de la qualité de l’information sans compter les perte d’emplois dans la département de la Loire.

A Saint-Etienne, les anciens propriétaires ont fait preuve de négligence dans la gestion du journal quotidien. En tout cas, nous sommes prêts à participer à l’élaboration immédiate de mesures de relance de La Tribune.

La fusion des journaux de l’Est et de Rhône Alpes ne saurait se résumer à des économies d’échelle, des restructurations à des fins d’économies, des baisse d’effectifs, des destructions d’emplois.

Il semble donc plus qu’urgent que les propriétaires du nouveau groupe de presse prennent la mesure de leurs responsabilités, tant en terme de promotion pluraliste de la presse qu’en termes sociaux.

Nous comptons sur votre soutien et restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et une rencontre avec vous.

Les représentants syndicaux CGT de la Tribune - Le Progrès

 

Montreuil, le 15 mai 2006
A M. Gérard Colin

Monsieur le Président,

Les délégués CGT de la FILPAC de l’ensemble du pôle Rhône Alpes de la Socpresse et notre Fédération vous demandent une réunion dans les meilleurs délais.

Le sujet qui retient notre attention est non seulement le centre d’impression de Saint-Etienne mais également le sort de l’ensemble des unités de production et des salariés de ce pôle Rhône-Alpes. Nombre de questions afférant à cette cession peuvent dès à présent être abordées, en toute transparence.

Notre demande pressante ne se subordonne pas à la situation actuelle de la cession en cours, car les problèmes industriels, sociaux et d’avenir des titres s’accumulent et peuvent être anticipés, par-delà la formation des instances dirigeantes du futur groupe ou même sa composition financière définitive.

L’objet de notre rencontre ne saurait se limiter au centre d’impression de Saint-Etienne. De plus, la composition de la délégation CGT que nous formons en ce moment est, vous en conviendrez, du ressort exclusif de notre organisation syndicale.

Etant certains de votre compréhension de la situation délicate dans laquelle une attente mettrait tous les salariés concernés, nous espérons dans les meilleurs délais une réponse positive de votre part à notre demande d’une réunion globale concernant les restructurations en cours.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations les meilleures.

Michel Muller, secrétaire général

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Retrait du Cpe,
une victoire qui en appelle d'autres



C'est un authentique succès de l'action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations. Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les territoires, au niveau national, pour transformer l'essai contre toutes les formes de précarité et notamment le Contrat Nouvelles Embauches.


Nous venons de gagner, ensemble, le retrait du Contrat Première Embauche.

C'est un authentique succès de l'action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations.

Cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés.

Cette victoire donne confiance dans l'utilité et l'efficacité du syndicalisme dès lors qu'il mène une action unie pour défendre les intérêts des salariés.

Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les territoires au niveau national pour transformer l'essai :
- en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne) en le remplaçant par des Cdi et refuser toute embauche en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés,
- en requalifiant les Cdd et contrats intérim en Cdi,
- en transformant les temps partiels imposés en temps pleins,
- en combattant l'embauche des seniors dans des contrats précaires.

C'est tout le sens que la Cgt donne à son projet de nouveau statut du travail salarié et de sécurité sociale professionnelle pour lutter contre la précarité et l'insécurité sociale. Cela implique de conquérir : le droit à l'emploi stable et à temps plein, les droits liés à la personne du salarié et opposable à tout employeur, des droits garantis à tous sans discrimination, le droit à une Sécurité sociale professionnelle.

La Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans l'unité la plus large, pour obtenir l'ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications posées afin de gagner de nouvelles conquêtes sociales.

Cette période a montré combien il est urgent dans ce pays de faire valoir la parole des salariés, des étudiants et des lycéens.

Aujourd'hui, pour conforter cette victoire contre le Cpe et pour des prolongements dans les entreprises et dans le pays afin de permettre de faire reculer la précarité et imposer des avancées sociales, nous vous invitons à participer au renforcement d'un syndicalisme offensif, unitaire et démocratique en vous syndiquant à la Cgt.

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Déclaration FILPAC CGT et élus et mandatés CGT
des groupes Socpresse Rhône-Alpes et Est républicain

Les élus et mandatés CGT de toutes les sociétés de presse quotidienne par la vente du groupe Socpresse Rhône Alpes au groupe Est républicain estiment que beaucoup de zones d’ombre obscurcissent l’opération en cours.
Les sommes annoncées officiellement pour cette transaction ne semblent laisser que peu de place aux investissements nécessaires à la relance des titres, et à l’initiative éditoriale. Une fois le vendeur payé, les dettes épongées, reste une provision financière manifestement destinée à alimenter d’éventuels plans sociaux. Voilà qui serait aux antipodes des attentes des salariés.
S’il devait exister l’intention de régler les problèmes du nouveau groupe en construction par la seule réduction d’effectifs, préalablement à toute consolidation de son périmètre, les élus et mandatés CGT de toutes les sociétés (titres, centres d’impression…) prendraient les mesures immédiates qui s’imposent pour défendre l’emploi de tous, balayant par avance toute opération de division entre établissements.
A l’inverse, les élus et mandatés CGT appellent à la tenue de négociations réelles et sérieuses, sans délais, définies par l’accord cadre de méthode signé avec le SPQR, ouvrant un cycle de réunions débouchant sur la mise en place des qualifications requises par les nouveaux processus de fabrication.
Ils s’engagent à tout faire, dans l’unité la plus large, pour que se tissent des liens de solidarité entre les salariés du nouveau groupe, de telle manière que les uns n’entrent pas en concurrence avec les autres. Puisque existe un bailleur de fond unique, le Crédit Mutuel, et un opérateur, l’Est républicain, c’est avec eux que le dialogue doit se nouer et à eux que les revendications doivent être présentées. En cela, cette démarche s’oppose au climat répandu qui joue sur l’incertitude, ici par une sécurité illusoire, là par une panique sciemment organisée.
En conséquence les élus et mandatés FILPAC CGT des entreprises avec leur fédération demandent une entrevue dans les délais les meilleurs avec le Crédit Mutuel et l’Est républicain, le bailleur de fond et l’opérateur, sachant que la situation actuelle est transitoire et que les principes du nécessaire dialogue social doivent être établis d’emblée.
Les questions et les problèmes à soumettrent aux opérateurs de la transaction sont les suivants :
• Le groupe a-t-il l’intention de respecter l’intégrité des différents titres et d’en promouvoir le développement ?
• La taille de l’entité en création ne va-t-elle pas porter atteinte au respect des orientations éditoriales, au pluralisme rédactionnel et réduire la surface rédactionnelle par la mise en commun de rubriques ou de pages ?
• Quelles seraient les conséquences d’éventuelles économies d’échelle pour l’ensemble du personnel ? Porteraient-elles atteinte à l’existence même de certains centres d’impression. Quel en serait l’impact sur la distribution ?
• Les qualifications requises par les processus de réalisation des titres vont-elles faire l’objet de négociations dont la lettre et l’esprit excluent tout préalable en matière d’effectifs, et d’exclusion de certaines catégories à la sphère rédactionnelle ?
• Les nouveaux opérateurs prennent-ils en compte le respect du pluralisme, qui suppose la diversité des titres et qui repose sur la mission allouée à la presse écrite en matière de circulation libre des opinions et des idées ?
La FILPAC et les élus et mandatés CGT attendent donc des directions concernées une réponse rapide à leur demande d’entrevue, car ces questions et thèmes de négociations forment, pour les élus et mandatés et leur fédération, un élément essentiel dont les réponses détermineront leur attitude dans les prochains jours.

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La presse, une question de frontière ?

Réponse aux syndicats de journalistes

Le SNJ (autonomes), le SNJ CGT, le SCJ CFTC, le SGJ FO et le SJ FO
signaient le 16 janvier 2006 une déclaration commune, soumise par ailleurs
aux journalistes CFDT. Ces syndicats reprennent l’orientation du SNJ (autonomes), adoptée lors de son 87e congrès (12-15 octobre 2005), intitulée « exercer une veille accrue sur la frontière des métiers ». Une déclaration de gardes-frontières donc, agrémentée, unitairement, de quelques phrases trempées dans l’encre du mépris
le plus sombre à l’égard des salariés de la presse.

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Intersyndicale de l'Est républicain, Houdemont le 14 février 2006

Pôle Rhône-Alpes : abracad…EBRA !

Le Conseil d’Administration de L’Est Républicain qui s’est tenu mardi 14 février, a apporté un certain nombre de précisions sur le rachat du pôle Rhône-Alpes par L’Est Républicain et le Crédit Mutuel.
Comme à chaque Conseil d’Administration, le Comité d’Entreprise était représenté par quatre élus.
Les actionnaires habituels étaient présents mis à part Philippe Hersant (Groupe France-Antilles possédant 27 % du capital de L’Est Républicain) remplacé à compter de ce jour par Frédéric Aurand (président du directoire de France Antilles).

Gérard Lignac a effectué une présentation générale du dossier avant que Gérard Colin ne précise les détails financiers de cette opération qui conduit à la création d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) détenue à 51 % par L’Est Républicain et 49 % par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel. Ce nouvel empire de la presse a été baptisé EBRA pour Est Bourgogne Rhône Alpes. « La SAS EBRA deviendra une société holding » a précisé Gérard Lignac. Quel sera alors l’actionnaire majoritaire ?

Le prix d’acquisition (valeur de l’ensemble sans l’endettement de 185 M€) sera « intégralement pris en charge par le Crédit Mutuel », soit 170 M€ auxquels il faut ajouter 45 M€ pour les besoins de trésorerie. L’Est Républicain amène en capital les quatre titres du groupe actuel, c'est-à-dire, L’Est Républicain, les DNA, la Liberté de l’Est, 50 % du Journal de la Haute-Marne.
Les élus du CE ont tendance à croire que L’Est Républicain supportera le poids de la dette de 185 M€ du groupe acheté.

Pour Gérard Colin, l’endettement du pôle Rhône-Alpes est consécutif à des investissements lourds en matériels et bâtiments (deux centres d’impression neufs à Grenoble et Lyon), ce qui aurait été déterminant dans la volonté de L’Est Républicain d’acquérir l’ex-pôle Socpresse.

En ce qui concerne le journal l’Alsace, propriété du Crédit Mutuel, Gérard Lignac a confirmé son intégration dans le nouveau groupe d’ici fin 2006.

Quel est le montant du chèque adressé au groupe vendeur Dassault ?

La question reste sans réponse, notamment pour Frédéric Aurand pour qui les circonstances de ce rachat « suscitent de l’inquiétude, par rapport à l’ampleur du coût et l’état de santé des journaux. Cela va nécessiter un travail sans précédent de restructurations » a-t-il ajouté.

Le représentant de France Antilles, à plusieurs reprises, s’est interrogé sur les garanties ou contre-parties exigées par le Crédit Mutuel pour que ce dernier amène sa quote-part dans le rachat du groupe.
La mise à l’écart évidente du groupe France-Antilles dans cette transaction explique l’abstention de son représentant lors du vote du CA sur ce projet de rachat

Quid des synergies ?

« Il faut profiter de l’effet de masse, faire des économies d’échelle dans les quinze ans qui viennent » précise Gérard Lignac qui estime « qu’il faut équilibrer avec le groupe Ouest-France, qui a l’avantage d’avoir une diffusion de 800.000 exemplaires sous un même titre ».
Pour le PDG, « il faut une meilleure utilisation des potentiels de fabrication que celle qui existe ».

Quid des salariés ?

« On ne peut pas éviter la réduction des effectifs pour rester rentable » tel est le crédo de Gérard Lignac.

L’intersyndicale comprend mieux aujourd’hui le projet de restructuration à L’Est Républicain et les économies drastiques prévues dans l’ensemble du nouveau groupe.
En clair, la direction envisage d’utiliser principalement la variable « frais de personnel » pour rentabiliser rapidement l’opération Rhône-Alpes.


L’intersyndicale CFTC – SN J- FILPAC-CGT - UFICT-LC - CFE-CGC

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Priorité au pluralisme de la presse
et à l’emploi de ses salariés

Pour la FILPAC CGT, les effets de la vente de la Socpresse, la multiplication des gratuits d’information générale émanant de la presse quotidienne régionale, la fusion annoncée des titres régionaux des groupes Le Monde et Lagardère, sonnent le glas d’une presse quotidienne basée sur le monopole territorial et le capitalisme patrimonial. L’ancien empire Hersant, hyper concentré, aujourd’hui vendu par groupes, crée des monopoles régionaux multimédias, à l’ouest autour d’Ouest France, à l’Est et en Rhône Alpes avec la nouvelle entité Est Républicain-Socpresse Rhône Alpes. De nouveaux acteurs apparaissent, le Crédit Mutuel (Le Monde, Les titres de l’Est), un géant étend son emprise, Lagardère (les titres du Sud, Le Monde, la distribution des journaux, des magazines, des livres, Time Warner groupe).
Au terme d’un processus qui est loin d’être achevé, ne subsisteront que peu de groupes, dont l’un d’entre eux, Lagardère, atteindra la dimension internationale. Un peu comme si le groupe Dassault, se départissant de titres à peine achetés pour ne conserver que le Figaro, avait fait la part belle au groupe Lagardère de façon à le favoriser dans sa reconversion comme groupe multimédia de taille planétaire…

Les dangers principaux de ces transactions se déroulant sous le couvert du secret des affaires, pèsent sur les titres eux-mêmes, qui, passant de main en main, sont menacés dans leur intégrité et dans leur indépendance éditoriale, et sur les salariés, qu’ils travaillent dans les rédactions, les agences, les secteurs éditoriaux ou l’impression et l’expédition, qui feraient les frais des changements de propriétaires. Jamais les institutions représentatives du personnel n’ont été ni informées ni consultées. Alors qu’au cœur des transactions la question sociale semble se concentrer sur la réduction des effectifs et les économies d’échelle, la cause de la presse quotidienne d’information générale semble disparaître derrière les appétits des actionnaires. Une presse de marché tend à s’ériger et à se conformer aux exigences économiques en lieu et place de la mission d’information qui est dévolue à la presse écrite payante.

Dans ce contexte en plein bouleversement, la FILPAC CGT revendique plus que jamais le rôle syndical qui est le sien, celui de la défense intransigeante des intérêts de tous les salariés de la presse quotidienne. Il serait vain d’espérer de la FILPAC CGT que les fusions et acquisitions en cours lui fassent oublier les revendications qui sont les siennes, en matière de pluralisme de la presse, de démocratie, de défense des contrats de travail, des accords passés et de la mise en place de qualifications déterminantes pour la qualité des titres. Aucune fusion n’est en mesure de contourner la question sociale et celle du respect des valeurs pluralistes que la FILPAC CGT défend. Le Crédit Mutuel, Lagardère ou tout autre bailleur de fond doivent en être convaincus.

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Notre fédération nous fait savoir aujourd’hui que le nouveau propriétaire du pôle Rhône-Alpes / Bourgogne, est le groupe l’Est Républicain/ DNA en association avec le Crédit mutuel.

Qui sont nos nouveaux patrons ?
L'Est Républicain (créé en 1889 par Léon Goulette)
et les Dernières Nouvelles d'Alsace (créé en 1877
sous le titre Neueste Nachrichten) font partie
des plus anciens quotidiens français.


CA : 256 millions d'euros. (Source Les Echos)
Capital détenu majoritairement par la famille Lignac, et à 28% par France Antilles.
Pour les DNA : CA 2004 : 109 millions d'euros (CB Newsdu 28 mars 2005)
PDG : Gérard Lignac


Titres édités
PQR : L'Est Républicain (DFP 2004 : 198.931 ex.), Les Dernières Nouvelles d'Alsace - DNA (détenu à 52%, les 48% restants appartenant à France Antilles) (DFP 2003 : 191.885 ex.), La Liberté de L'Est (51 %)

PHR : Le Journal de la Haute-Marne, La Presse de Gray, La Presse de Vesoul

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Presse quotidienne : Construisons ensemble l’avenir de la presse quotidienne régionale

La fin du monopole
La presse quotidienne régionale est à un tournant de son histoire. La fin du monopole a sonné. Le système des quotidiens régionaux reposait hier encore sur une répartition du territoire en monopoles : chaque titre a bénéficié, depuis plusieurs décennies, de zones de vente exclusives. L’entente et la stabilité étaient parfaites. Bien sûr, des interférences existaient. En Alsace, ou dans la région Ouest, par exemple, régnait une vraie concurrence. Ce dont bénéficiaient tous les titres présents, tant il est établi que le pluralisme stimule la promotion et la vente de la presse quotidienne. Mais le monopole se meurt. Pourquoi ?
suite ici

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M. Dominique de Villepin
Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75007 Paris

Montreuil, le 8 décembre 2005

Monsieur le Premier Ministre,

Nous connaissons votre intérêt et votre implication dans les problèmes que rencontre aujourd’hui la presse quotidienne et nombre de titres qui en font partie.

Les évolutions qui caractérisent ce secteur sont au cœur de négociations sociales, plus particulièrement dans la presse quotidienne régionale. Un premier volet de ces discussions a donné lieu à la signature d’une « déclaration commune » qui fournit un canevas pour aboutir à des accords formels, entre autres sur les nouvelles qualifications et la formation professionnelle. Mais ces négociations n’ont pas encore débuté.

Or, nous apprenons que vos services envisageraient d’adopter un décret portant sur des mesures sociales permettant des départs non remplacés de salariés dès l’âge de 50 ans.

Notre organisation ne saurait accepter l’adoption d’un décret autorisant l’utilisation de fonds publics pour des licenciements économiques massifs, alors que le plan devait comporter des mesures sociales répondant aux conséquences des négociations sur l’emploi du futur, tant dans sa dimension qualitative que quantitative.

D’autre part, les garanties pour les salariés partant dans le cadre de ce décret, sont inexistantes dans la presse quotidienne régionale, contrairement à ce qui se passe dans la presse nationale.

C’est pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, nous vous demandons de surseoir à la prise d’un tel décret avant l’aboutissement des négociations dans la branche.

D’autre part, nous sollicitons une réunion pour vous faire part de notre démarche et de nos propositions en la matière.

Avec l’espoir d’être entendu, recevez, Monsieur le Premier Ministre, nos respectueuses salutations.

Michel Muller
Secrétaire généra
l

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Presse quotidienne : Construisons ensemble l’avenir de la presse quotidienne régionale

La fin du monopole
La presse quotidienne régionale est à un tournant de son histoire. La fin du monopole a sonné. Le système des quotidiens régionaux reposait hier encore sur une répartition du territoire en monopoles : chaque titre a bénéficié, depuis plusieurs décennies, de zones de vente exclusives. L’entente et la stabilité étaient parfaites. Bien sûr, des interférences existaient. En Alsace, ou dans la région Ouest, par exemple, régnait une vraie concurrence. Ce dont bénéficiaient tous les titres présents, tant il est établi que le pluralisme stimule la promotion et la vente de la presse quotidienne. Mais le monopole se meurt. Pourquoi ?
suite ici

 

Créer une nouvelle communauté professionnelle,
une nouvelle filière de métiers.


Afin de préparer les échéances auxquelles nous allons être confrontés dans les prochains mois (négociations paritaires et d’entreprises, application des accords déjà signés, mais aussi préparation des différents congrès), il est utile de présenter le plus clairement possible l’état de nos réflexions concernant la mise en œuvre pour le secteur du prépresse, des orientations prises lors de la conférence nationale des syndicats de la presse en décembre 2004.

Au cours de l’année écoulée, les actions engagées par la FILPAC CGT pour que soient reconnues conventionnellement de nouvelles qualifications aussi bien techniques que rédactionnelles à l’occasion de l’implantation de nouveaux systèmes éditoriaux de production en presse quotidienne ont permis d’établir le théorème suivant :
Ce n’est ni la présence des ouvriers du Livre en rédaction qui menace les secrétaires de rédaction, ni l'affectation de journalistes à des tâches essentiellement techniques qui menace l’existence des ouvriers du Livre. C’est l’évolution même des systèmes éditoriaux de production qui, à terme, porte en elle les germes de la disparition des catégories professionnelles traditionnelles. suite du texte ici

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Lettre adressée à Christian Coustal, PDG du Progrès

Monsieur le Président,

Le 14 novembre 2005 vous avez signé un accord « Nomination Service Rotatives ». Cet accord prévoie, entre autres, la nomination de cinq cadres et le passage du statut d’ouvrier au statut de technicien de tous les rotativistes du site de Chassieu.

Cet accord ayant été négocié et signé en l’absence des partenaires sociaux de Saint-Etienne, nous vous demandons l’application immédiate de celui-ci à tous les ouvriers rotativistes du site stéphanois.

En effet, les rotativistes du Progrès ont, depuis toujours, le même statut et ce sans discrimination de site. Tous les personnels des autres services ont le même statut quelque soit leur lieu de travail.

Sans une réponse favorable de votre part sous huitaine, nous engagerons toutes les procédures civiles et pénales afin de faire aboutir l’arrêt de cette discrimination.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

LES DELEGUES FILPAC – CGT

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LETTRE DE LA FILPAC-CGT
DU PÔLE RHÔNE-ALPES - BOURGOGNE
AU GROUPE VOCENTO

Monsieur le Président
Groupe Vocento

Monsieur,

Votre groupe est depuis plusieurs semaines en négociations avec les représentants du groupe Socpresse dans le cadre de la vente de la Financière Delaroche (Le Progrès, La Tribune, Le Dauphiné Libéré, Le Bien Public, Le Journal de Saône-et-Loire et Rhône Offset Presse).

Afin de nous entendre sur vos projets et d’avoir une connaissance réciproque plus complète de nos entreprises, nous vous proposons de nous rencontrer lors d’une réunion à laquelle assisteraient, pour notre délégation, les représentants syndicaux des cinq titres ainsi qu’un représentant de notre Fédération.

Persuadés que vous donnerez rapidement une suite favorable à notre proposition, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.

Ouzid Messaoudi pour Le Progrès
Roger Chantre pour La Tribune
Eduardo Morgan-Tirado pour Le Dauphiné Libéré
Michel Maouchi pour Le Bien Public
Franck Sparhubert pour Le Journal de Saône-et-Loire
David Chanudet pour Rhône Offset Presse

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Vente des titres Socpresse
Pour la transparence des transactions
et la priorité à l’emploi des salariés


La FILPAC CGT s’interroge sur les raisons qui poussent le groupe Dassault-Socpresse à couvrir de l’opacité la plus totale ses opérations de vente des titres de presse quotidienne régionale, en particulier ceux de la Financière Delaroche (Le Progrès de Lyon, Le Dauphiné libéré de Grenoble, Le Bien Public de Dijon, La Tribune Le Progrès de Saint-Etienne...)

Que cache donc ce secret qui oblige les salariés des titres concernés à scruter le moindre indice dans la presse concurrente ? Ainsi les Echos, employant le conditionnel, indique que le groupe espagnol Vocento (leader de la presse quotidienne régionale dans la Péninsule) et son actionnaire Sud-Ouest tiendraient la corde, et auraient décroché une exclusivité jusqu’à mi-novembre. Un mystérieux autre acheteur, par ailleurs, serait apparu dans ce que les enquêteurs des salles de rédaction appellent la « short list » des acheteurs potentiels.

La FILPAC CGT appelle les agents participant aux ventes, à commencer par les responsables de la Socpresse, à pratiquer la transparence, tant à l’égard des principaux concernés, les salariés, qu’à l’égard des lecteurs.
Elle formule à l’égard des vendeurs et des acquéreurs trois exigences :
1. La dimension sociale doit être prise en compte en priorité, avant même les intérêts financiers.
2. Les salariés et les institutions représentatives du personnel doivent recevoir les informations sur la cession avant qu’elle ne se réalise, et des négociations sur tous les aspects sociaux doivent débuter tant avec le repreneur qu’avec le vendeur, de façon à préserver l’emploi de toutes et tous.
3. L’avis des salariés et des élus doit être non consultatif mais déterminant dans le choix du repreneur.

Incompatible avec le respect du pluralisme et de la presse quotidienne, le secret des affaires semble réunir de façon clandestine quelques initiés. S’apprêteraient-ils à porter atteinte aux titres dont Serge Dassault veut à toute force se débarrasser ?

Se situant aux côtés de tous les salariés des titres concernés et en défense de la pérennité des quotidiens visés par les transactions en cours, la FILPAC CGT émet un avis d’alarme : la presse quotidienne est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux arrière-boutiques obscures de quelque groupe financier que ce soit. Que la lumière soit faite de toute urgence sur les activités mercantiles du moment ! Que l’emploi soit prioritaire par rapport à toute autre considération.


Montreuil, le vendredi 21 octobre 2005


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Lettre au Président de la SPQR, M. Michel Comboul
Monsieur le Président,

Je vous informe que les syndicats FILPAC-CGT de la presse régionale, réunis en assemblée générale, ont rejeté le projet de déclaration et l'accord portant sur la soi-disant " modernisation sociale des entreprises de PQR ".

Le rejet par l'ensemble des délégués est justement motivé par le fait qu'il ne s'agit en rien d'une modernisation, mais d'une utilisation abusive de fonds publics pour liquider des emplois.

Nous vous avions informé maintes fois que nous considérons ces pratiques comme insupportables dans un secteur qui connaît une crise : l'argent public, s'il est investi, doit servir à porter des projets d'avenir et non à aider aux licenciements.

C'est pourquoi nous vous demandions une négociation portant sur l'organisation du travail futur, sur les nouvelles qualifications nécessaires, leur niveau de formation et leur reconnaissance dans une grille. Les mesures sociales devant servir à régler les éventuelles inadaptations en effectif, mais surtout à assurer la formation professionnelle des salariés en poste.

C'est également ce que nous avons fait savoir aux pouvoirs publics qui exprimaient leur accord sur cette perspective.

Pourtant, votre organisation a persisté dans sa position d'origine refusant une réelle négocation sur ces questions. Vous comprendrez aisément que votre intransigeance recueillera ce qu'elle mérite : un refus de signature de l'organisation la plus représentative de la branche et les actions, entreprise par entreprise, pour éviter l'application éventuelle de mesures arbitraires et iniques.

Je vous informe également que nous utiliserons tous les moyens légaux pour faire opposition à l'application de ce texte, au niveau de la branche et dans les entreprises.

Nous sommes néanmoins toujours disposés à reprendre les négociations sur les objectifs que nous avons annoncés et pour lesquels nous avions l'appui des pouvoirs publics.

Je me permets de vous les rappeler :

1. un accord sur la reconnaissance des qualifications, leurs contenus et les niveaux de formation, en considérant l'évolution des process de fabrication dépassant les clivages anciens ouvriers-cadres-employés-journalistes. Ce point ne saurait évidemment se limiter au seul pré-presse ;

2. les conséquences sociales devront être vues en fonction des besoins de formation professionnelle et des éventuels ajustements d'effectifs à régler socialement.

Sur la base de ces deux questions fondamentales, nous sommes disposés à renouer des négociations pour aboutir, cette fois-ci, à un réel accord qui ne galvauderait pas l'argent public mais établirait des vraies bases d'avenir pour un cadre social nouveau dans un secteur qui en a bien besoin.

Dans l'attente, recevez, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées.

Michel Muller
Secrétaire général
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Les fonds d’investissement Candover rôde autour du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse - Notre lettre publiée sur le site d'ACRIMED
Depuis quelques semaines, des informations qui n’ont été ni officiellement confirmées ni démenties font état de discussions entre le fonds d’investissement Candover et la Socpresse
suite ici http://www.acrimed.org/article2012.html

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A Ces Messieurs de Candover, candidats virtuels au rachat potentiel
Vous, qui passez sans nous voir…

Il faut que vous sachiez que Saint-Etienne (on nomme ses habitants les Stéphanois) se situe bien sur le territoire de la République française. Cette ville à l’honneur d’abriter un journal quotidien (vous savez, ce truc en papier couvert d’encre), La Tribune Le Progrès. Ce titre fait partie d’un groupe, la Socpresse, récemment acheté par Dassault, encore plus récemment mis en vente par appartements.

Il semble que vous, Candover, soyez attirés par l’odeur de cette vente. En tout cas, vous circulez beaucoup autour des journaux de la Socpresse, en ce moment.

Dans cette Socpresse, le membre Ouest vient de changer de mains. Ouest France est devenu l’heureux propriétaire des journaux Presse Océan, le Maine libre, le Courrier de l’Ouest, tous quotidiens de Bretagne.
Il existe un pôle dit Rhône Alpes, dont nous faisons partie, et pas de façon clandestine contrairement à ce que vous semblez penser, vous, les messieurs de Candover. Il nous semble étonnant que sitôt acheté par Dassault, notre groupe soit déjà sur le marché. Nous ne sommes pas spécialement attachés au propriétaire actuel. Autant Sénateur que son fils est député, Dassault fournit les avions militaires de la République et les jets aux milliardaires. Pas tout à fait notre monde…

Mais il nous semble spécialement désagréable de nous endormir le soir Hersant, de nous réveiller le lendemain matin Dassault et, le midi, de nous découvrir méprisés par le prochain éventuel propriétaire. Sommes-nous des serfs, vendus avec la terre des seigneurs ? Pourtant, d’expérience, nous savons que ces ventes mettent en péril les titres, que le pluralisme y laisse des plumes, que la vocation informative des journaux est soumise aux impératifs de rentabilité. Les candidats au rachat font leur marché, et mettent dans leur caddie ce qu’ils veulent, ce qui leur semble juteux, rentable.

Précisément, il nous apparaît que vous vous bouchiez le nez à la seule évocation de notre titre, La Tribune Le progrès. Notre titre ? Nous n’en sommes pas propriétaires, mais nous le défendons depuis tant d’années qu’il est un peu – et même beaucoup - devenu le nôtre. En tout cas nous y sommes plus attachés que les opérateurs des ventes en cours.

Nous ne savons pas si le mot « transparence » a un sens dans la langue pratiquée par votre fonds d’investissements Candover. Pour nous transparence signifie que nous entendons dès aujourd’hui mettre fin au secret, aux rumeurs, aux fausses nouvelles. Vos transactions peuvent avoir de très lourdes conséquences sur la vie de notre journal et sur nos vies professionnelles.

N’y allons pas par quatre chemins : nous voyons d’un très mauvais œil les transactions en cours, et si, de plus, une entente secrète Socpresse – Candover devait remettre en cause l’existence même du titre, nous nous battrions avec l’énergie de l’espoir pour la survie de La tribune.

Messieurs de Candover, messieurs de Socpresse, vous n’avez pas le droit, dans la clandestinité de vos arrangements, de porter atteinte ni à la vie de La Tribune, ni de porter atteinte au pluralisme dans notre région. Avec nos collègues des titres du groupe Delaroche, nous vous faisons savoir, par la présente lettre, que La Tribune n’est pas ni à vendre ni candidate au sabordage pour des raisons d’opérations commerciales rentables.

La Tribune vivra à Saint-Etienne, avec tous ses salariés, du journaliste au rotativiste.

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Non à la journée de solidarité pour les patrons :
Le gouvernement veut imposer une journée de TRAVAIL GRATUIT pour financer la solidarité envers les personnes âgées et les handicapés.
Sur le fond quoi de plus louable, sur la forme ce sont encore et toujours les mêmes qui trinquent :
Cette action devrait rapporter 2 milliards d’euros dans la caisse de solidarité, dans le même temps l’Etat réduit les impôts sur les revenus de 1.8 milliards d’euros (à qui profite le plus cette réduction ?) .
Depuis des années l’Etat exonère les entreprises sur les charges sociales, réduisant ainsi les moyens pour la sécu, les caisses de retraites……..
Redonner du sens à la solidarité ne serait ce pas donner les moyens à nos aînés de vivre dignement avec des retraites et des minima sociaux qui le permettent ; donner les moyens au service public de la santé pour répondre aux attentes des populations, partager autrement les richesses créées dans ce pays ?....
D’ores et déjà des organisations syndicales du public et du privé ont fait connaître leur désaccord avec cette journée de travail gratuit.


L’Union Départementale CGT Loire et la Filpac-CGT appelle les salariés, les retraités, les chômeurs à la désobéissance civique en ne mettant pas leurs enfants à l’école, en ne faisant pas leurs courses dans les grands magasins et en refusant de participer à la casse des acquis (emplois, temps de travail, salaires…) en refusant de travailler, le 16 mai .

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ASSEMBLEE GENERALE LE JEUDI 14 AVRIL

à 15 H à CHASSIEU
Débats et informations sur la définition de la fonction
d'EDITEUR-REALISATEUR


présence de Marc Peyrade (CSTP), Serge Audonnet (Sud-ouest)
et de Jean Gersin (L'Equipe),

membres de la commission prépresse de la Filpac-CGT.

Allocution de Marc Peyrade au meeting de Bordeaux
(devant les locaux de Sud Ouest) le 8 avril 2005

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POUR SAUVER LE PATRIMOINE DE L'IMPRIMERIE NATIONALE
La France va bientôt être responsable de la disparition d'une partie du patrimoine culturel de l'humanité.
L'État est en effet en train de vendre divers bâtiments et secteurs de l'Imprimerie nationale de France sans vraiment proposer d'autre solution que de mettre en caisses le patrimoine historique de l'entreprise.
suite ici
http://www.garamonpatrimoine.org/
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BAS LES MASQUES !
Ci-dessous le document que nos camarades de Sud-Ouest (Bordeaux) publient ce jour.
Il a entraîné la non parution de Sud-Ouest daté du 1er avril (c’est pas un poisson).
La Filpac considère comme les militants de Sud-Ouest qu’il s’agit d’une stratégie sciemment montée pour à la fois éliminer la CGT et contrer notre revendication d’éditeur réalisateur.
Un meeting est prévu à Bordeaux devant les locaux du journal en présence de Michel MULLER et de représentants de la presse parisienne le 8 avril à 15 heures pour venir dénoncer cette stratégie scandaleuse qui s’abrite derrière des valeurs de démocratie.


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Quizz sur la "Constitution Européenne"

Testez vos connaissances sur la constitution européenne : par ici
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ACCORD SALAIRE PQR

Ouvriers, employés, journalistes et encadrement
Pour l'année 2005, 1,9 % (dont 0,1 % au titre de l'ajustement de l'accord salarial 2004)
1% au 1er avril 2005 (dont 0,1% au titre de 2004)
0,9% au 1er septembre 2005
Le SMPG sera porté à
1342,62 euros au 1er avril
1354,71 euros au 1er septembre
La prime de transport est portée à 28,5 euros au 1er avril 2005

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10 MARS 2005 : Plus d’un million de manifestants,
des milliers d’arrêts de travail. Il faut répondre aux revendications !

En Rhône-Alpes

 
Lieu
Participation
5 février 2005
01 Ain Bourg en Bresse
4 000
2 700
7 Ardèche Privas
Anonnay
4 700
14 000
26 Drôme Valence
13 000
38 Isère Grenoble, Bourgoin
32 000
20 000
42 Loire Roanne, St Etienne
23 000
15 000
69 Rhône Bellecour
25 000
22 000
73 Savoie Chambéry, Albertville, StJean maurienne
8 550
4 500
74 Haute-Savoie Annecy, Cruseilles
5 500
3 500

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L’Observatoire français des médias (OFM) exprime son inquiétude quant à la poursuite de la constitution d’ensembles géographiques de plus en plus vastes où un seul entrepreneur de presse contrôle l’édition d’un journal quotidien d’information générale et politique.
Le rachat annoncé par Ouest-France de trois quotidiens « Le Courrier de l’Ouest » à Angers, « Le Maine libre » au Mans, « Presse-Océan » à Nantes, ainsi que de la télévision locale Nantes 7 donnerait à Ouest-France une position hégémonique, totalement incompatible avec le pluralisme, dans six départements de l’Ouest. La nécessité de préserver le pluralisme, à l’intérieur du cadre des régions, est également incompatible avec l’étendue du développement atteint aujourd’hui par le groupe Socpresse, dans le Nord, l’Est, une partie du Sud-Est et par le groupe Lagardère également dans le Sud-Est. suite ici
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Projet de Traité constitutionnel pour l’Europe
Contributions CGT au débat public sur les enjeux européens, et particulièrement sur le projet de Traité constitutionnel pour l’Europe :

Présentation des enjeux autour du traité constitutionnel - CEN de la Filpac-CGT des 25 et 26 novembre 2004
Intervention de Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, lors du Comité Confédéral National des 2 et 3 février 2005 : Enjeux européens
La position du Comité Confédéral National : combattre l’Europe libérale et Agir pour une Europe sociale - Texte adopté le 3 février 2005 lors du CCN

Adresse de B.Thibault, Secrétaire Général de la CGT, aux organisations de la CGT
Adresse de la Commission exécutive confédérale aux organisations de la Cgt le 8/02
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MANIFESTATIONS DU 5 FEVRIER EN FRANCE

Des centaines de milliers de personnes - plus de 500 000 selon les syndicats, près de 300 000 selon la police - ont manifesté samedi en France pour défendre le principe de la durée hebdomadaire de travail de 35 heures que la droite au pouvoir veut réformer en autorisant les salariés du secteur privé à travailler plus.


Entre 14 000 manifestants selon la police et 25 000 selon les organisateurs ont défilé à Toulouse (sud-ouest), entre 17 000 et 22 000 à Bordeaux. Des défilés importants ont eu lieu également à Lyon, deuxième ville économique française (entre 7500 et 15 000), Saint-Étienne (entre 5000 et 10 000), Metz (de 2600 à 6000), Rennes (entre 8000 et 15 000).

 

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Bernard Thibault - Ma voix ouvrière- livre d’entretiens paru chez Stock

Que diriez-vous aujourd’hui à un jeune salarié pour l’encourager à s’engager dans son entreprise ?
Bernard Thibault : Cette question m’a été posée dans ce livre d’entretiens. Je lui dirais « Imagine la vie des salariés sans syndicat. Imagine que les générations précédentes n’aient pas gagné l’assurance maladie, les congés payés, le droit à la retraite. Imagine ce que seraient tes droits et tes libertés sans le code du travail et les conventions collectives.

Se syndiquer est un droit pour faire respecter sa dignité de salarié et voir ses intérêts défendus devant les employeurs qui sont, eux très organisés et disposent de moyens considérables. N’attends pas d’être dans la panade pour t’apercevoir à ton tour que le syndicat ça peut être utile. Viens pour réfléchir et faire le syndicat avec nous.
Occupe-toi de tes affaires sinon d’autres vont s’en occuper à ta place. »
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« Le raz de marée des gratuits »
Devinette : quels sont les seuls journaux à être passés complètement à côté du tsunami qui a ravagé le Sud-Est asiatique ? A n’y avoir consacré pas une seule ligne, pas un mot ? Les quotidiens gratuits Métro et 20 Minutes : ils avaient plié boutique la veille de Noël ; et ils ont rouvert une semaine plus tard, lundi 3, comme si de rien n’était. suite ici
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Accord national sur l’évolution dans la presse, signé le 5 janvier 2005
Un accord politique cadrant sur 2005 la négociation de l’ensemble des points revendicatifs portés par la Filpac-CGT a été signé avec le patronat le 5 janvier 2005.
La CFDT, FO, et CFTC présents à cette négociation sont aussi signataires de ce texte.


Compte-rendu de la réunion du 5 janvier 2005

Le constat de discussion signé (PDF)

Propositions de la Filpac-CGT concernant les différents secteurs :
propositions des filières professionnelles, évoqués le 5 janvier

Prépresse
Impression
Expédition
Maintenance et services généraux

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Le gouvernement aide le patronat à supprimer 2000 emplois
Pour l'emploi, le pluralisme, l'avenir professionnel
de tous les salariés de la presse quotidienne


NON PARUTION DE LA TRIBUNE LE PROGRES
LE VENDREDI 17 DECEMBRE

Pourquoi une action à La Tribune-Le Progrès
Tract distribué à nos lecteurs

JOURNEE NATIONALE D'ACTION PRESSE QUOTIDIENNE
INTERVENTION PLACE DES ETATS-UNIS

JEUDI 16 DECEMBRE 2004 Plus de 600 personnes présentes

Ce rassemblement, devant un des symboles patronal de la presse quotidienne, est l'expression la plus visible d'une journée d'action décidée tous ensemble il y a quelques jours à peine. La plus visible, car dans l'ensemble des entreprises de presse quotidienne de notre pays, les salariés ont réagi à notre appel en organisant débats, discussions, arrêts de travail parfois jusqu'à la non-parution. suite ici

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Vendredi 10 décembre 2004 - Conférence fédérale de la presse
Les délégués de presse FILPAC CGT s'adressent à l'ensemble des salariés de la presse quotidienne.
Personne, parmi les salariés de presse quotidienne, ne peut accepter que, soudain, un budget colossal soit prévu par la commission des Finances de l'Assemblée nationale dans le but unique de liquider dans la presse, tant nationale que régionale, l'emploi de 2000 ouvriers, employés, cadres, journalistes !

Si jamais le patronat et le gouvernement parvenaient à leurs fins, c'est l'emploi et les statuts de toutes et tous qui seraient, immédiatement après, remis en cause. Une machine infernale se mettrait alors en route qui alignerait la presse sur la politique antisociale du gouvernement. Ce même gouvernement qui préconise la nécessité de faire travailler les salariés au-delà de 60 ans… suite ici
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LA PRESSE SELON DASSAULT
Le patron de la Socpresse (industriel de l’armement et sénateur UMP) Serge Dassault était, lundi 29 novembre au matin, interviewé par Jean-Michel Aphatie sur RTL, dans le cadre de l’émission " l’invité de RTL ".
Contrairement à ce que l’auditeur pouvait croire au premier abord, il semble que c’est bien Serge Dassault qui répondait, qu’il ne s’agissait pas d’une émission parodique où un imitateur aurait voulu camper une caricature du personnage. suite ici
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La démocratie du bon sens par le sénateur Dassault
Extrait du compte rendu des débats du Sénat
- 10/11/2004
M. Serge Dassault.(UMP)
: "La participation, en associant les salariés aux activités des entreprises, en en faisant des partenaires, en les associant aux résultats, permet d'obtenir l'enrichissement à la fois des salariés et des entreprises. Elle supprime les conflits sociaux."
suite ici
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Elections Audiens : les résultats
Chers camarades,
Lors des élections, dans la caisse ARRCO la CGT presse spectacle obtient 86 délégués sur 169 sièges à pourvoir.
Dans la caisse AGIRC, la CGT presse spectacle obtient 6 administrateurs sur 15 sièges à pourvoir. suite ici

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Saint-Etienne sera-t-il privé de son imprimerie de presse ?
Bref historique de la presse stéphanoise - Par René DANTI
"La Tribune Républicaine"
a été fondée le 31 octobre 1899 par le Pasteur Louis Comte. Quelques années plus tard c'est la famille Soulié qui en deviendra propriétaire jusqu'en 1963.
Le titre rayonnera sur plusieurs départements: Loire ; Haute-Loire ; Allier ; Saône-et-Loire; Nièvre. suite ici

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Communiqué de La Tribune Le Progrès Saint-Etienne :
Non au Dassault fantôme

Le fantôme de Dassault hante-t-il déjà le bâtiment vide de La Tribune Le Progrès, à Saint-Etienne ?
Avant que Dassault ne se rende propriétaire de la Socpresse, et donc du groupe Delaroche (Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Dijon, Châlon, Veurey), La Tribune Le Progrès était l'objet d'un plan de modernisation, d'un plan de sauvegarde de l'emploi, avec l'accord du personnel et de l'ensemble des syndicats.

Les achats ont été effectués en conséquence : une rotative dernier cri, un nouveau bâtiment tout équipé pour la recevoir, un système ultramoderne d'expédition, un système technique de réalisation des plaques. C'était en 2002.
Tout a été acheté. Tout !

Le bâtiment a surgi de terre, prêt à abriter la rotative nouvelle, la salle d'expédition a accueilli un équipement que beaucoup de titres quotidiens rêvent d'avoir…

Quand, soudain, cet été, le groupe change de mains. Et la rotative, dans les cartons du côté de… Montataire, n'arrive toujours pas. Si bien que le beau bâtiment flambant neuf reste vide, et l'avenir du titre est menacé. Comme il paraît que Dassault n'a qu'un souci, " l'excellence " pour la presse qu'il vient d'acheter, qu'il le prouve : ça ne lui coûtera rien ! Il suffit qu'il achève le plan de modernisation déjà financé, en grande partie réalisé, par le groupe Delaroche à Saint-Etienne.

Les salariés de la Tribune Le Progrès, en état de légitime défense du dernier quotidien existant sur Saint-Etienne, constatant l'émoi suscité par l'arrivée de Serge Dassault, désormais en position dominante dans la presse quotidienne, exigent du nouveau propriétaire légal qu'il prouve sa bonne foi en défendant la presse stéphanoise.

Qu'il achève la modernisation de La Tribune Le Progrès en faisant procéder à l'installation à Saint-Etienne de la rotative déjà achetée.

Que le bâtiment, en état immédiat de fonctionnement, serve à l'outil d'impression, véritable garant de la pérennité du titre.
Il serait incroyable que la Tribune le Progrès, à deux pas du stade Geoffroy-Guichard, ne puisse pas imprimer les résultats des Verts, remontés en Première Division, sous prétexte qu'il serait plus rentable pour Dassault de réaliser l'impression du titre à Chassieu (près de Lyon) !

Pour que l'été ne transforme pas Serge Dassault en fantôme stéphanois, les salariés de La Tribune Le Progrès exigent l'arrivée immédiate de la rotative mystérieusement disparue.
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SUCCES HISTORIQUE DE LA JOURNEE D'ACTION
REGIONALE DU LUNDI 14 JUIN
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à l'appel de

  • Les syndicats CGT, CFDT, FO et UNSA du Progrès de Lyon
  • Le syndicat CGT du Dauphiné Libéré
  • Le syndicat CGT du Bien Public de Dijon
  • Le syndicat CGT du Journal de Saône-et-Loire
  • Les syndicats CGT, SNJ et CFDT de La Tribune de Saint-Etienne

Le mardi 15 juin 2004 a été une journée sans presse
dans la région Rhône-Alpes / Bourgogne.

pour imposer à la Direction
LE RESPECT DES ACCORDS SIGNES

Notre communiqué de presse


Nous sommes intervenus devant les Elus au conseil municipal
Le 7 juin, avant l'ouverture du conseil municipal, notre délégation CGT est intervenue devant les élus sur la situation de l'entreprise LaTribune Le Progrès...
suite ici



Rencontre régionale historique à Saint-Etienne. Les Syndicats des journaux de la région Rhône-Alpes et Bourgogne ont échangé leurs points de vue et trouvé une position commune face à la direction. Lire la déclaration commune et la déclaration au niveau du groupe Progrès.


Yves de Chaisemartin nous convoque le 14 avril !
Les salariés étaient présents pour exprimer leur détermination pour l'avenir du site.
Lire le compte-rendu
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