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du site
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"S'il
n'y avait pas de journalistes et pas d'ouvriers du Livre,
les éditeurs de journaux seraient des gens heureux."
Robert
Hersant (L'Expansion - Novembre 1976)
Le Conseil d'Etat
annule l'autorisation
de reprise de 5 quotidiens par EBRA
AFP-
31.01.07 | 17h10 - Le Conseil d'Etat a annulé
mercredi la décision de ministère de l'Economie
d'autoriser la holding EBRA (Est Républicain
et Crédit Mutuel) à racheter cinq quotidiens
de la Socpresse, dont le Progrès et le Dauphiné
Libéré.
L'annulation
prononcée "ne fait pas nécessairement
obstacle à l'opération de concentration
envisagée", a précisé le Conseil
d'Etat, dans un communiqué.
"Mais elle implique que le ministre procède,
s'il souhaite l'autoriser, à un rééxamen
de ses effets concurrentiels selon les modalités
et dans le cadre défini par le Conseil d'Etat",
ajoute-t-il.
L'Etat
est en outre condamné à verser 3.000 euros
au Groupe Hersant Média, actionnaire de l'Est Républicain,
qui avait contesté la décision du ministère
devant la justice pour "excès de pouvoir".
En
2006, le groupe l'Est Républicain avait racheté
avec le Crédit Mutuel les journaux Rhône-Alpes
de la Socpresse (Le Progrès, Lyon Plus, le Dauphiné
Libéré, le Bien Public et le Journal de
Saône-et-Loire).
L'Est
Républicain et le Crédit Mutuel, déjà
propriétaire du quotidien l'Alsace, avaient alors
créé une holding, baptisée EBRA et
détenue à 51% par le groupe de presse et
à 49% par le groupe bancaire.
Le
Crédit Mutuel a récemment fait part de son
intention de racheter le Républicain Lorrain.
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Les
syndicats Filpac-Cgt, Snj-Cgt, Cfdt, Fo ALERTE
La direction
a présenté lundi 22 janvier à tous
les délégués syndicaux son "plan
de sauvetage et de relance du Progrès".
Pendant trois
heures, Pierre Fanneau a exposé
son "plan stratégique 2007-2009". Sous
couvert de développement de l'entreprise, à
la faveur des nouveaux outils et créneaux technologiques,
ce plan repose sur deux piliers essentiels :
Réduction de la masse salariale dans
tous les secteurs, avec départs dans le cadre du
plan de modernisation social, ou sous d'autres formes,
avec d'éventuelles passerelles.
Augmentation des recettes publicitaires
(principal objectif) dans le cadre notamment
d'une nouvelle formule du journal prévu en février
2008 avec nouveau format.
Une politique
financière d'économies à grande échelle,
fondée notamment sur des synergies au sein du groupe
EBRA et en préalablé, la fermeture
du centre de Saint-Etienne.
Conformément
aux procédures légales, ce plan aurait dû
faire l'objet d'une information et consultation préalables
du comité central d'entreprise et des comités
d'établissement. Ce qui, une fois de plus,
n'a pas été fait.
De surcroît,
la direction prend l'initiative de présenter ce
plan au personnel, a la criée, dans le cadre de
réunion de services soigneusement orchestrées.
Les organisations syndicales mettent en garde les salariés
sur cette tactique visant à détourner les
instances officielles pour mieux leur faire avaliser ces
projets.
Des
projets, qui en l'état, s'apparentent à
un enterrement
de première classe de l'emploi des salariés,
de leurs statuts
et de leurs titres.
Ce n'est pas
ainsi et avec ces moyens que nous concevont la reconquête
du lectorat, l'avenir des personnels, la pérennité
et la pluralité des titres, ainsi que des centres
d'impression.
Chassieu
le 22 janvier 2007 |
Monsieur
Colin, maintenant, on y va !
La
journée d’action du 18 décembre 2006
vous a permis de constater la détermination des
salariés du groupe EBRA à défendre
les titres de presse et leurs emplois.
Il
est temps de dépasser les blocages qui sont apparus.
Nous vous proposons de nous rencontrer le plus rapidement
possible, d’ici à la fin janvier 2007.
Appliquer
la méthode établie de façon paritaire
Les salariés du Groupe EBRA demandent que de réelles
négociations s’ouvrent par un accord cadre
conclu paritairement à l’échelle du
groupe, en fonction des accords nationaux de branche auxquels
la CGT et les directions des sociétés du
groupe EBRA ont souscrit.
Les accords nationaux, signés en PQR, ont établi
une méthode de négociation :
o d’abord l’examen des projets en présence,
o puis la négociation portant sur les nouveaux
processus de fabrication, les qualifications et les formations
qui en découlent.
o En dernier lieu, les accords d’effectifs. En cas
de sureffectif paritairement constaté, certains
membres du personnel, placés devant la difficulté
de reconversion, peuvent par un acte volontaire bénéficier
d’un départ anticipé, subventionné
par les fonds publics.
Nous rejetons donc les manœuvres visant à
obtenir a priori des départs anticipés «afin
de vider les lieux au plus vite ».
Nos principales revendications
Application
du Plan de modernisation sociale
La FILPAC CGT revendique l’application des accords
nationaux de branche signés par les sociétés
du groupe EBRA.
Elle demande en conséquence qu’un moratoire
soit établi sur toutes les réorganisations,
fusions, restructurations, externalisations, et que la
règle de la négociation paritaire soit pratiquée
dans le respect des institutions représentatives
du personnel.
Systèmes éditoriaux : emploi,
qualification et formation
La FILPAC CGT revendique que les systèmes éditoriaux,
quels qu’ils soient (Hermès, Protec ou Millénium),
soient accessibles sous la seule condition des qualifications
requises, sans aucune espèce d’exclusion,
décrétée contre telle ou telle catégorie
de salariés.
Puisqu’il est acté que les tâches du
secrétaire de rédaction et celles du monteur
ne font plus qu’une, liant la conception de la page,
sa réalisation et sa finalisation, une qualification
correspondante doit être créée. La
promotion de nouvelles qualifications dans la sphère
rédactionnelle profitera à tous, et redonnera
un élan professionnel à celles et ceux qui
occuperont ces postes.
Centres
d’impression
La FILPAC CGT revendique un moratoire sur toutes les fermetures
et réorganisations dans ce domaine.
Les centres d’impression doivent bénéficier
d’un investissement nécessaire au développement
de leur charge de travail, qui sera enrichie par la recherche
systématique de clients, à commencer par
les quotidiens d’information générale
payés par la seule publicité, (les «
gratuits »).
Notre organisation réaffirme la nécessité
que ces quotidiens d’information soient réalisés
par des salariés relevant de la convention collective
de la presse quotidienne.
Employés
et cadres administratifs
Les employés et cadres administratifs concourrant
à la réalisation du journal et des produits
(suppléments) qui y sont liés aspirent à
la reconnaissance de leurs qualifications et à
un déroulement de carrière qui passe par
l’élévation de leur niveau de qualification.
L’accès à ces nouvelles qualifications
de la réalisation du journal doit leur être
ouvert.
La FILPAC CGT revendique que tout membre du personnel,
sans discrimination, puisse accéder à une
qualification supérieure, avec la formation qui
est prévue par les accords nationaux.
La FILPAC CGT revendique qu’avant toutes mises en
œuvre de synergies administratives soient consultées
les institutions représentatives du personnel,
ce afin d’examiner entre autres toutes les conséquences
sociales.
Correspondants
de presse
La FILPAC CGT revendique qu’à l’occasion
des négociations, dans le cadre du plan de modernisation
sociale, l’intégration de la question du
statut de ces personnels soit abordée.
Portage
La FILPAC CGT revendique l’intégration des
salariés du portage dans les statuts et conventions
de la presse quotidienne régionale, dans le but
d’établir leur reconnaissance dans la réalisation
du titre et de mettre fin à la précarité
et l’illégalité des statuts actuels
qui règnent dans ce milieu.
Coordination
CGT du groupe EBRA, 12 janvier 2007
|
Et
maintenant, Monsieur Colin ?
L’ensemble
des équipes syndicales CGT du groupe EBRA, soutenues
souvent par d’autres organisations, et l’ensemble
des salariés du groupe, a été amenée
à faire grève le 18 décembre au soir,
ce qui s’est traduit la plupart du temps par une
non-parution des titres du groupe.
C’est
la direction générale du groupe qui porte
l’entière responsabilité de la situation,
créée par son refus de faire aboutir positivement
la négociation du 17 novembre à Lyon-Chassieu.
La direction, en abandonnant précipitamment cette
réunion, a pensé pouvoir traiter par le
mépris les salariés du groupe.
C’est cette attitude patronale qui a entraîné
la non-parution.
L’ensemble
des salariés, qui ont massivement participé
à l’action, exige que la direction générale
du groupe a un devoir d’éclairer l’avenir,
de relancer les titres, de négocier sur la base
des intérêts du personnel et pas seulement
sur la seule prise en compte des intérêts
de l’actionnaire principal, le Crédit Mutuel,
qui vient d’acheter le Républicain lorrain
ces derniers jours. L’argent ne manque pas…
La
direction du groupe doit au personnel une date, celle
de la reprise de négociations centrales.
Sur quelle base ?
• Nul préalable ne doit être établi
par la direction, concernant la fermeture du centre de
Saint-Etienne, l’exclusivité des outils informatiques
du prépresse qui seraient réservés
aux seuls journalistes, le désarmement syndical
unilatéral de la CGT, qui devrait a priori remiser
au placard ses revendications.
• Un moratoire doit être établi sur
les restructurations, réorganisations et externalisations
en cours, de façon à préserver la
nature des négociations.
• La méthode de négociation doit suivre
celle établie par l’accord de méthode
établi par la branche professionnelle : d’abord
l’examen du processus de fabrication et le positionnement
des ouvriers du Livre, ensuite les qualifications et formations
requises, enfin l’établissement d’un
accord d’effectifs, débouchant, le cas échéant,
sur le recours au plan de départ établi
dans le cadre de la branche.
• Pour ce faire trois commissions paritaires, sièges
éditoriaux, impression, suivi des négociations
locales, seront créées, de façon
à déterminer les négociations d’entreprise
qui en découleront.
Monsieur
Colin, avez-vous entendu que les personnels du groupe
EBRA n’admettent pas de se rendre à des négociations
qui n’en auraient que le nom, basées sur
la seule volonté patronale, celle de banquiers
désormais dominant dans la presse quotidienne ?
Monsieur Colin, le personnel
du groupe EBRA attend votre réponse.
Le 19 décembre 2006 |
Saint-Etienne, le
15 décembre 2006
LA
TRIBUNE DE SAINT-ETIENNE
ASSEMBLEE GENERALE
DES SALARIES
Réunis
ce jour, les salariés de La Tribune Le Progrès,
conscients des enjeux et du refus manifeste de la direction
d’engager sérieusement des négociations
avec les partenaires sociaux sur de réels projets
d’avenir, décident de s’inscrire dans
la journée d’action du groupe Ebra le 18
décembre (24h) avec pour conséquence une
non-parution pour le daté du 19 décembre.
En
outre, ils contestent fermement le fait que la direction
mette comme préalables à toute négociation,
le départ massif de salariés sans remplacement,
la fermeture du centre de Saint-Etienne, le tout-rédactionnel
excluant le personnel technique et la destruction des
statuts, etc…
Les
salariés réclament un véritable dialogue
social qui garantit la pérennité des titres
et des sites dans le respect de l’emploi de tous
les salariés.
|
Presse
: le libéralisme à l’offensive
Pluralisme . L’Humanité
appelle à la tenue d’assises,
sous l’égide des pouvoirs publics, avec tous
les acteurs du secteur.
Si l’on en croit les libéraux, la question
n’est plus de savoir aujourd’hui si la presse
écrite quotidienne est en crise, mais si elle a
un avenir.
Lire
la suite |
Charte
des délégués FILPAC CGT
du groupe EBRA
(Est Bourgogne Rhône-Alpes)
Les
délégués CGT du groupe EBRA, réunis
le 27 septembre à Veurey, considèrent que
le préalable absolu qui doit éclairer les
négociations à venir consiste
à ce que le groupe Lignac-Crédit Mutuel
dévoile, en toute transparence, le projet réel
concernant toutes les sociétés concernées,
et tous les salariés, qu’ils soient ouvriers,
employés, cadres, techniciens, journalistes, correspondants,
distributeurs…
La stratégie du nouveau groupe doit être
connue de tous.
lire la suite
Veurey le 27/09/2006
|
La forte mobilisation des
salariés
a permis d'obtenir un recul de la direction
LA
DIRECTION SUSPEND
LA DENONCIATION DES ACCORDS
|
Après
6 jours de mobilisation
et 5 non-parution
(2 à Saint-Etienne et 3 à Chassieu),
la direction suspend son plan
annoncé lors du CCE du 18 septembre.
|
D'ici le 5 novembre, nous entamerons
un cycle de discussions
en partant de nos positions initiales afin d'aborder
l'impression de la Tribune et la mise en page.
le
22/09/06 |
LA
FERMETURE D'UN CENTRE D'IMPRESSION NE SUFFIT PAS !
LA
DIRECTION DENONCE
DES ACCORDS D'ENTREPRISE
REACTION IMMEDIATE DES SALARIES
NON-PARUTION
le
18/09/06
|
LA PUNITION DE
M.LIGNAC
|
Le JT France 3 du 15/09/2006 en video
|
"Nous allons regrouper sur
le site de Chassieu (Rhône), qui
dispose de moyens très modernes d'impression,
ce qui est maintenant imprimé à
Saint-Etienne", avait déclaré
vendredi soir
sur France3 Loire Gérard Lignac, président
du conseil d'administration de la holding EBRA,
qui regroupe l'Est Républicain et les journaux
Rhône-Alpes de la Socpresse.
"Cela touche 70 personnes
(...), 35 partiront en retraite et 35 viendront
travailler à Lyon,
ce qui n'est pas une grande punition",
avait-il précisé.
|
Pour
être puni, faut-il encore être coupable. De
quoi sommes-nous coupables ?
De
défendre l'indépendance et le développement
éditorial
du titre La Tribune ?
De défendre le pluralisme de la presse dans notre
région
et de défendre nos emplois ?
D'essayer de faire respecter les accords d'entreprise
qui stipulent une modernisation industrielle de notre
site ?
Alors oui, nous sommes coupables et nous défendrons
La Tribune avec toutes les énergies disponibles
et dans l'unité la plus large.
le
15/09/06 |
Grève à
l'imprimerie de La Tribune-
Le Progrès, menacée de fermeture
SAINT-ETIENNE
(AFP) - Les techniciens de l'imprimerie stéphanoise
du Progrès sont en grève samedi pour protester
contre l'annonce, par le nouveau PDG du groupe, dont fait
partie Le Progrès, Gérard Lignac, de la
fermeture de leur centre d'impression, a-t-on appris de
source syndicale.Cette grève devrait empêcher
la parution dimanche du quotidien La Tribune-Le Progrès,
dont la diffusion dominicale atteint 130.000 exemplaires
sur les départements de la Loire et de la Haute-Loire.
"Nous allons regrouper sur le site
de Chassieu (Rhône), qui dispose de moyens très
modernes d'impression, ce qui est maintenant imprimé
à Saint-Etienne", avait déclaré
vendredi soir sur France3 Loire Gérard Lignac,
président du conseil d'administration de la holding
EBRA, qui regroupe l'Est Républicain et les journaux
Rhône-Alpes de la Socpresse.
"Cela touche 70 personnes (...),
35 partiront en retraite et 35 viendront travailler à
Lyon, ce qui n'est
pas une grande punition", avait-il
précisé.
En réaction, les ouvriers du Livre
stéphanois ont décidé d'un arrêt
de travail pour empêcher la parution de l'édition
dominicale.
"Dès lundi, nous allons engager
une action au pénal contre M. Lignac pour délit
d'entrave, pour avoir fait cette annonce sans information
préalable des instances représentatives
du personnel", a par ailleurs annoncé samedi
à l'AFP Roger Chantre (Filpac-CGT), secrétaire
du CCE du groupe Progrès. |
MEETING
En présence de Michel Muller (secrétaire
général Filpac-CGT)
pour
la défense du site stéphanois
et des métiers de la presse
_________________________________________________________
FILPAC-CGT Section de l'Est Républicain
Au revoir Daniel
!
«
Repenser nos journaux sur des bases renouvelées
» explique Gérard Lignac dans le courrier
envoyé à l’ensemble du personnel le
21 juillet 2006.
En guise de renouvellement, 19 mois après son arrivée,
Daniel Hutier quitte précipitamment L’Est
Républicain, officiellement pour des raisons personnelles.
Qui lui succédera ? Pas de réponse pour
le moment.
Seule certitude : Christian Coustal, ancien PDG du Progrès
arrive à Houdemont le 1er septembre. Son arrivée
et ses fonctions n’ont pas encore été
précisées aux représentants du personnel.
Dans le même temps, le conseil d’état
a rejeté une procédure entamée par
le groupe France-Antilles (Philippe Hersant) qui contestait
l’acquisition par L’Est Républicain
du pôle Rhône-Alpes en ces termes : «
de suspendre, sur le fondement de l'article L. 521-1 du
code de justice administrative, l'exécution de
la décision du ministre de l'économie, des
finances et de l'industrie, en date du 17 mai 2006, autorisant
l'acquisition par le groupe l'Est Républicain de
la société Delaroche auprès de la
société Socpresse ».
De là à penser que le départ précipité
de Daniel Hutier, ancien PDG du journal l’Union
(France-Antilles), est directement lié aux mauvaises
relations entre Hersant et Gérard Lignac, il n’y
a qu’un pas que la FILPAC-CGT franchi allègrement.
Le remplacement, début 2005, de Christophe de Béco
par l’ex-PDG de l’Union (groupe France-Antilles)
ressemblait étrangement à une future succession
à la tête de L’Est Républicain.
L’acoquinement de L’Est Républicain
au Crédit Mutuel dans la mise en place du groupe
EBRA aura eu raison de l’alliance Hersant-Lignac.
Aujourd’hui, toutes ces manoeuvres vont avoir des
effets à plus ou moins long terme sur l’ensemble
des entités du désormais « plus grand
groupe de presse français ».
Gérard Lignac le dit et le répète
: « utilisons les nouvelles technologies et de nouvelles
organisations pour dégraisser dans tous ces journaux,
à L’Est Républicain en particulier
».
Le décor est planté : les opérations
d’extension du groupe Est Républicain induisent
des départs non remplacés. Protec et Hermès
vont nous aider à passer ce cap sans difficulté,
paraît-il…
Et ne nous inquiétons pas, « le travail
d’aucun des salariés actuellement
dans nos journaux n’est menacé ».
Quelle belle perspective d’avenir pour les salariés
!
A aucun moment, il n’est fait état du développement
de L’Est Républicain sur d’autres supports
alors que dans le même temps Gérard Lignac
parle de « l’irruption de l’électronique
dans nos vies quotidiennes ». Et dans ce domaine,
nous avons un train de retard. L’heure du TGV n’a
pas encore sonné à L’Est Républicain.
Sur au moins un point, la FILPAC-CGT sera d’accord
avec le PDG : l’union fait la force. Si pour les
principaux actionnaires du groupe EBRA, elle représente
une stratégie pour contrer « une concurrence
redoublée », elle doit être le moyen
pour les employés, cadres, journalistes, ouvriers
et VRP de se retrouver au sein d’une organisation
syndicale qui défend leurs intérêts.
Le bureau syndical FILPAC-CGT
|
Presse
: Signatures accords PQR et PQD Une
très large majorité des syndicats ayant validé
les projets d'accords
de départs anticipés de PQR et de PQD, ceux-ci
ont été signés par la FILPAC CGT et par
l' UFICT LC CGT |
Conférence
Nationale de la Presse – Montreuil – 15 juin
2006
Les délégués
de la PQR avec la délégation fédérale
au SPQR déclarent :
Le cadre
de la négociation tant dans les entreprises qu’au
SPQR se fonde sur la définition de la modernisation
sociale indiquée par l’accord de méthode
du 20 janvier 2006, ainsi définie : « La démarche
de modernisation sociale a pour but d’accompagner
la volonté des entreprises de PQR dans leurs efforts
de redéploiement des activités, destinés
à la reconquête du lectorat sollicités
par de nouveaux médias (cf déclaration commune)
».
Le décret
du 2 juin 2006 paru au Journal Officiel du 3 juin définit
l’utilisation des fonds publics destinés à
aider les entreprises qui peuvent utiliser une allocation
spéciale pour les salariés âgés
faisant l’objet d’une cessation d’activité
dans les conditions de l’article L 321.1 du Code du
travail.
Ce décret
est déterminé par le plan de modernisation
sociale et n’existe en fait qu’en fonction d’elle.
L’adhésion volontaire au dispositif gouvernemental
ne peut être assimilé à une démission
à l’amiable . Elle fera l’objet d’une
lettre se référant de façon explicite
au dispositif défini par le décret.
Tout
accord d’entreprise doit se conclure selon la méthode
établie paritairement le 20 janvier 2006. Il se place
dans le cadre d’un accord de branche à négocier
qui respecte les données de la déclaration
commune et de l’accord de méthode, s’agissant
notamment du « départ fixé à
55 ans sauf exception négociée paritairement
au niveau de la branche ».
Les
délégués de PQR et la délégation
fédérale PQR estiment qu’en l’absence
de modernisation sociale en cours ou à venir
immédiatement le décret n’a pas d’objet
d’application. Le syndicalisme que les délégués
de la PQR et de la délégation défendent
ne se réduit pas une simple gestion des plans sociaux
mais au contraire s’érige en outil de défense
et de la promotion et de l’emploi de tous.
Montreuil, le 15 juin 2006. |
Lettre aux Elus
Suite
à la non-parution de La Tribune-Le Progrès
en date du lundi 15 mai, les élus Filpac-CGT tiennent
à vous alerter de la situation préoccupante
du site d’impression de Saint-Etienne. Tout d’abord
un bref historique :
En
2002, un plan de modernisation du secteur technique avec
l’arrivé d’un nouvel outil industriel
(rotative, expédition, impression CTP), assorti d’un
plan social qui a généré 35 suppressions
d’emplois, a été signé avec notre
direction.
En
2004, suite à l’achat du Groupe Socpresse par
Dassault, remise en cause des accords signés, arrêt
du processus de modernisation en cours pour l’imprimerie
stéphanoise et annonce du transfert de l’impression
sur le site du Progres de lyon.
Ce malgré la construction du bâtiment devant
accueillir la rotative (coût 2,3 millions d’euros).
En
2006, achat du groupe Rhônes-Alpes (Delaroche) par
le groupe Est Républicain et financé par le
Crédit Mutuel.
Malgré
des aides perçues, malgré un plan social appliqué
au niveau de notre entreprise avec des suppressions d’emplois
effectuées et surtout malgré la construction
d’un bâtiment qui reste désespérément
vide, l’existence du centre d’impression de
la Tribune Le Progrès à Saint-Etienne semble
fortement compromis par les orientations prises par notre
nouvelle direction.
Notre
journal local et donc nos département de la Loire
et de la Haute-Loire seraient dépossédés
d’un outil d’informations de qualité.
En effet, nos craintes, si l’impression du titre était
transféré à Lyon, seraient une dégradation
de la qualité de l’information sans compter
les perte d’emplois dans la département de
la Loire.
A
Saint-Etienne, les anciens propriétaires ont fait
preuve de négligence dans la gestion du journal quotidien.
En tout cas, nous sommes prêts à participer
à l’élaboration immédiate de
mesures de relance de La Tribune.
La
fusion des journaux de l’Est et de Rhône Alpes
ne saurait se résumer à des économies
d’échelle, des restructurations à des
fins d’économies, des baisse d’effectifs,
des destructions d’emplois.
Il
semble donc plus qu’urgent que les propriétaires
du nouveau groupe de presse prennent la mesure de leurs
responsabilités, tant en terme de promotion pluraliste
de la presse qu’en termes sociaux.
Nous
comptons sur votre soutien et restons à votre disposition
pour tout renseignement complémentaire et une rencontre
avec vous.
Les représentants syndicaux CGT
de la Tribune - Le Progrès |
Montreuil, le 15 mai 2006
A M. Gérard Colin
Monsieur
le Président,
Les
délégués CGT de la FILPAC de l’ensemble
du pôle Rhône Alpes de la Socpresse et notre
Fédération vous demandent une réunion
dans les meilleurs délais.
Le sujet
qui retient notre attention est non seulement le centre
d’impression de Saint-Etienne mais également
le sort de l’ensemble des unités de production
et des salariés de ce pôle Rhône-Alpes.
Nombre de questions afférant à cette cession
peuvent dès à présent être abordées,
en toute transparence.
Notre
demande pressante ne se subordonne pas à la situation
actuelle de la cession en cours, car les problèmes
industriels, sociaux et d’avenir des titres s’accumulent
et peuvent être anticipés, par-delà
la formation des instances dirigeantes du futur groupe ou
même sa composition financière définitive.
L’objet
de notre rencontre ne saurait se limiter au centre d’impression
de Saint-Etienne. De plus, la composition de la délégation
CGT que nous formons en ce moment est, vous en conviendrez,
du ressort exclusif de notre organisation syndicale.
Etant
certains de votre compréhension de la situation délicate
dans laquelle une attente mettrait tous les salariés
concernés, nous espérons dans les meilleurs
délais une réponse positive de votre part
à notre demande d’une réunion globale
concernant les restructurations en cours.
Veuillez
agréer, Monsieur le Président, l’expression
de nos salutations les meilleures.
Michel Muller, secrétaire
général
|
___________________________________________________________________________
Retrait
du Cpe,
une victoire qui en appelle d'autres
C'est
un authentique succès de l'action syndicale unitaire
et de la mobilisation des étudiants, des lycéens,
des salariés de toutes générations.
Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises,
dans les branches professionnelles, dans les territoires,
au niveau national, pour transformer l'essai contre toutes
les formes de précarité et notamment le Contrat
Nouvelles Embauches.
Nous venons de gagner, ensemble, le retrait du Contrat Première
Embauche.
C'est un authentique succès de l'action syndicale
unitaire et de la mobilisation des étudiants, des
lycéens, des salariés de toutes générations.
Cette victoire donne confiance pour trouver des solutions
positives aux problèmes de la précarité,
de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories
de salariés.
Cette
victoire donne confiance dans l'utilité et l'efficacité
du syndicalisme dès lors qu'il mène une action
unie pour défendre les intérêts des
salariés.
Cette
victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans
les branches professionnelles, dans les territoires au niveau
national pour transformer l'essai :
-
en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne) en le
remplaçant par des Cdi et refuser toute embauche
en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés,
-
en requalifiant les Cdd et contrats intérim en Cdi,
-
en transformant les temps partiels imposés en temps
pleins,
-
en combattant l'embauche des seniors dans des contrats précaires.
C'est
tout le sens que la Cgt donne à son projet de nouveau
statut du travail salarié et de sécurité
sociale professionnelle pour lutter contre la précarité
et l'insécurité sociale. Cela implique de
conquérir : le droit à l'emploi stable et
à temps plein, les droits liés à la
personne du salarié et opposable à tout employeur,
des droits garantis à tous sans discrimination, le
droit à une Sécurité sociale professionnelle.
La
Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation
à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans
l'unité la plus large, pour obtenir l'ouverture de
négociations sociales sur toutes les revendications
posées afin de gagner de nouvelles conquêtes
sociales.
Cette
période a montré combien il est urgent dans
ce pays de faire valoir la parole des salariés, des
étudiants et des lycéens.
Aujourd'hui,
pour conforter cette victoire contre le Cpe et pour des
prolongements dans les entreprises et dans le pays afin
de permettre de faire reculer la précarité
et imposer des avancées sociales, nous vous invitons
à participer au renforcement d'un syndicalisme offensif,
unitaire et démocratique en vous syndiquant à
la Cgt. |
___________________________________________________________________________
Déclaration
FILPAC CGT et élus et mandatés CGT
des groupes Socpresse Rhône-Alpes et Est républicain
Les
élus et mandatés CGT de toutes les sociétés
de presse quotidienne par la vente du groupe Socpresse Rhône
Alpes au groupe Est républicain estiment que beaucoup
de zones d’ombre obscurcissent l’opération
en cours.
Les sommes annoncées officiellement pour cette transaction
ne semblent laisser que peu de place aux investissements
nécessaires à la relance des titres, et à
l’initiative éditoriale. Une fois le vendeur
payé, les dettes épongées, reste une
provision financière manifestement destinée
à alimenter d’éventuels plans sociaux.
Voilà qui serait aux antipodes des attentes des salariés.
S’il devait exister l’intention de régler
les problèmes du nouveau groupe en construction par
la seule réduction d’effectifs, préalablement
à toute consolidation de son périmètre,
les élus et mandatés CGT de toutes les sociétés
(titres, centres d’impression…) prendraient
les mesures immédiates qui s’imposent pour
défendre l’emploi de tous, balayant par avance
toute opération de division entre établissements.
A l’inverse, les élus et mandatés CGT
appellent à la tenue de négociations réelles
et sérieuses, sans délais, définies
par l’accord cadre de méthode signé
avec le SPQR, ouvrant un cycle de réunions débouchant
sur la mise en place des qualifications requises par les
nouveaux processus de fabrication.
Ils s’engagent à tout faire, dans l’unité
la plus large, pour que se tissent des liens de solidarité
entre les salariés du nouveau groupe, de telle manière
que les uns n’entrent pas en concurrence avec les
autres. Puisque existe un bailleur de fond unique, le Crédit
Mutuel, et un opérateur, l’Est républicain,
c’est avec eux que le dialogue doit se nouer et à
eux que les revendications doivent être présentées.
En cela, cette démarche s’oppose au climat
répandu qui joue sur l’incertitude, ici par
une sécurité illusoire, là par une
panique sciemment organisée.
En conséquence les élus et mandatés
FILPAC CGT des entreprises avec leur fédération
demandent une entrevue dans les délais les meilleurs
avec le Crédit Mutuel et l’Est républicain,
le bailleur de fond et l’opérateur, sachant
que la situation actuelle est transitoire et que les principes
du nécessaire dialogue social doivent être
établis d’emblée.
Les questions et les problèmes à soumettrent
aux opérateurs de la transaction sont les suivants
:
• Le groupe a-t-il l’intention de respecter
l’intégrité des différents titres
et d’en promouvoir le développement ?
• La taille de l’entité en création
ne va-t-elle pas porter atteinte au respect des orientations
éditoriales, au pluralisme rédactionnel et
réduire la surface rédactionnelle par la mise
en commun de rubriques ou de pages ?
• Quelles seraient les conséquences d’éventuelles
économies d’échelle pour l’ensemble
du personnel ? Porteraient-elles atteinte à l’existence
même de certains centres d’impression. Quel
en serait l’impact sur la distribution ?
• Les qualifications requises par les processus de
réalisation des titres vont-elles faire l’objet
de négociations dont la lettre et l’esprit
excluent tout préalable en matière d’effectifs,
et d’exclusion de certaines catégories à
la sphère rédactionnelle ?
• Les nouveaux opérateurs prennent-ils en compte
le respect du pluralisme, qui suppose la diversité
des titres et qui repose sur la mission allouée à
la presse écrite en matière de circulation
libre des opinions et des idées ?
La FILPAC et les élus et mandatés CGT attendent
donc des directions concernées une réponse
rapide à leur demande d’entrevue, car ces questions
et thèmes de négociations forment, pour les
élus et mandatés et leur fédération,
un élément essentiel dont les réponses
détermineront leur attitude dans les prochains jours. |
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La presse, une question de frontière ?
Réponse aux syndicats de journalistes
Le
SNJ (autonomes), le SNJ CGT, le SCJ CFTC, le SGJ FO et le
SJ FO
signaient le 16 janvier 2006 une déclaration commune,
soumise par ailleurs
aux journalistes CFDT. Ces syndicats reprennent l’orientation
du SNJ (autonomes), adoptée lors de son 87e congrès
(12-15 octobre 2005), intitulée « exercer une
veille accrue sur la frontière des métiers
». Une déclaration de gardes-frontières
donc, agrémentée, unitairement, de quelques
phrases trempées dans l’encre du mépris
le plus sombre à l’égard des salariés
de la presse.
Lire
la suite |
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Intersyndicale de l'Est républicain,
Houdemont le 14 février 2006
Pôle Rhône-Alpes :
abracad…EBRA !
Le Conseil d’Administration de L’Est
Républicain qui s’est tenu mardi 14 février,
a apporté un certain nombre de précisions
sur le rachat du pôle Rhône-Alpes par L’Est
Républicain et le Crédit Mutuel.
Comme à chaque Conseil d’Administration, le
Comité d’Entreprise était représenté
par quatre élus.
Les actionnaires habituels étaient présents
mis à part Philippe Hersant (Groupe
France-Antilles possédant 27 % du capital de L’Est
Républicain) remplacé à compter
de ce jour par Frédéric Aurand (président
du directoire de France Antilles).
Gérard Lignac a effectué une
présentation générale du dossier avant
que Gérard Colin ne précise les détails
financiers de cette opération qui conduit à
la création d’une Société par
Actions Simplifiée (SAS) détenue à
51 % par L’Est Républicain et 49 % par la Banque
Fédérative du Crédit Mutuel. Ce nouvel
empire de la presse a été baptisé EBRA
pour Est Bourgogne Rhône Alpes. « La SAS EBRA
deviendra une société holding » a précisé
Gérard Lignac. Quel sera alors l’actionnaire
majoritaire ?
Le prix d’acquisition (valeur de l’ensemble
sans l’endettement de 185 M€) sera « intégralement
pris en charge par le Crédit Mutuel », soit
170 M€ auxquels il faut ajouter 45 M€ pour les
besoins de trésorerie. L’Est Républicain
amène en capital les quatre titres du groupe actuel,
c'est-à-dire, L’Est Républicain, les
DNA, la Liberté de l’Est, 50 % du Journal de
la Haute-Marne.
Les élus du CE ont tendance à croire
que L’Est Républicain supportera le poids de
la dette de 185 M€ du groupe acheté.
Pour Gérard Colin, l’endettement
du pôle Rhône-Alpes est consécutif à
des investissements lourds en matériels et bâtiments
(deux centres d’impression neufs à Grenoble
et Lyon), ce qui aurait été déterminant
dans la volonté de L’Est Républicain
d’acquérir l’ex-pôle Socpresse.
En ce qui concerne le journal l’Alsace,
propriété du Crédit Mutuel, Gérard
Lignac a confirmé son intégration dans le
nouveau groupe d’ici fin 2006.
Quel est le montant
du chèque adressé au groupe vendeur Dassault
?
La question reste sans réponse, notamment
pour Frédéric Aurand pour qui les circonstances
de ce rachat « suscitent de l’inquiétude,
par rapport à l’ampleur du coût et l’état
de santé des journaux. Cela va nécessiter
un travail sans précédent de restructurations
» a-t-il ajouté.
Le représentant de France Antilles,
à plusieurs reprises, s’est interrogé
sur les garanties ou contre-parties exigées par le
Crédit Mutuel pour que ce dernier amène sa
quote-part dans le rachat du groupe.
La mise à l’écart évidente du
groupe France-Antilles dans cette transaction explique l’abstention
de son représentant lors du vote du CA sur ce projet
de rachat
Quid des synergies
?
« Il faut profiter de l’effet
de masse, faire des économies d’échelle
dans les quinze ans qui viennent » précise
Gérard Lignac qui estime « qu’il faut
équilibrer avec le groupe Ouest-France, qui a l’avantage
d’avoir une diffusion de 800.000 exemplaires sous
un même titre ».
Pour le PDG, « il faut une meilleure utilisation des
potentiels de fabrication que celle qui existe ».
Quid des salariés
?
« On ne peut pas éviter la
réduction des effectifs pour rester rentable »
tel est le crédo de Gérard Lignac.
L’intersyndicale comprend
mieux aujourd’hui le projet de restructuration à
L’Est Républicain et les économies drastiques
prévues dans l’ensemble du nouveau groupe.
En clair, la direction envisage d’utiliser principalement
la variable « frais de personnel » pour rentabiliser
rapidement l’opération Rhône-Alpes.
L’intersyndicale CFTC – SN J- FILPAC-CGT
- UFICT-LC - CFE-CGC
|
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Priorité
au pluralisme de la presse
et à l’emploi de ses salariés
Pour
la FILPAC CGT, les effets de la vente de la Socpresse, la
multiplication des gratuits d’information générale
émanant de la presse quotidienne régionale,
la fusion annoncée des titres régionaux des
groupes Le Monde et Lagardère, sonnent le glas d’une
presse quotidienne basée sur le monopole territorial
et le capitalisme patrimonial. L’ancien empire Hersant,
hyper concentré, aujourd’hui vendu par groupes,
crée des monopoles régionaux multimédias,
à l’ouest autour d’Ouest France, à
l’Est et en Rhône Alpes avec la nouvelle entité
Est Républicain-Socpresse Rhône Alpes. De nouveaux
acteurs apparaissent, le Crédit Mutuel (Le Monde,
Les titres de l’Est), un géant étend
son emprise, Lagardère (les titres du Sud, Le Monde,
la distribution des journaux, des magazines, des livres,
Time Warner groupe).
Au terme d’un processus qui est loin d’être
achevé, ne subsisteront que peu de groupes, dont
l’un d’entre eux, Lagardère, atteindra
la dimension internationale. Un peu comme si le groupe Dassault,
se départissant de titres à peine achetés
pour ne conserver que le Figaro, avait fait la part belle
au groupe Lagardère de façon à le favoriser
dans sa reconversion comme groupe multimédia de taille
planétaire…
Les dangers principaux de ces transactions se déroulant
sous le couvert du secret des affaires, pèsent sur
les titres eux-mêmes, qui, passant de main en main,
sont menacés dans leur intégrité et
dans leur indépendance éditoriale, et sur
les salariés, qu’ils travaillent dans les rédactions,
les agences, les secteurs éditoriaux ou l’impression
et l’expédition, qui feraient les frais des
changements de propriétaires. Jamais les institutions
représentatives du personnel n’ont été
ni informées ni consultées. Alors qu’au
cœur des transactions la question sociale semble se
concentrer sur la réduction des effectifs et les
économies d’échelle, la cause de la
presse quotidienne d’information générale
semble disparaître derrière les appétits
des actionnaires. Une presse de marché tend à
s’ériger et à se conformer aux exigences
économiques en lieu et place de la mission d’information
qui est dévolue à la presse écrite
payante.
Dans ce contexte en plein bouleversement, la FILPAC CGT
revendique plus que jamais le rôle syndical qui est
le sien, celui de la défense intransigeante des intérêts
de tous les salariés de la presse quotidienne. Il
serait vain d’espérer de la FILPAC CGT que
les fusions et acquisitions en cours lui fassent oublier
les revendications qui sont les siennes, en matière
de pluralisme de la presse, de démocratie, de défense
des contrats de travail, des accords passés et de
la mise en place de qualifications déterminantes
pour la qualité des titres. Aucune fusion n’est
en mesure de contourner la question sociale et celle du
respect des valeurs pluralistes que la FILPAC CGT défend.
Le Crédit Mutuel, Lagardère ou tout autre
bailleur de fond doivent en être convaincus. |
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Notre
fédération nous fait savoir aujourd’hui que
le nouveau propriétaire du pôle Rhône-Alpes
/ Bourgogne, est le groupe l’Est Républicain/ DNA
en association avec le Crédit mutuel.
Qui
sont nos nouveaux patrons ?
L'Est
Républicain (créé en 1889 par Léon
Goulette)
et les Dernières Nouvelles d'Alsace (créé
en 1877
sous le titre Neueste Nachrichten) font partie
des plus anciens quotidiens français.
CA : 256 millions d'euros. (Source Les Echos)
Capital
détenu majoritairement par la famille Lignac, et à
28% par France Antilles.
Pour les DNA : CA 2004 : 109 millions d'euros (CB Newsdu 28 mars
2005)
PDG : Gérard Lignac
Titres édités
PQR : L'Est Républicain (DFP 2004 : 198.931 ex.), Les Dernières
Nouvelles d'Alsace - DNA (détenu à 52%, les 48%
restants appartenant à France Antilles) (DFP 2003 : 191.885
ex.), La Liberté de L'Est (51 %)
PHR : Le Journal de la Haute-Marne, La Presse
de Gray, La Presse de Vesoul
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Presse quotidienne : Construisons
ensemble l’avenir de la presse quotidienne régionale
La fin du monopole
La presse quotidienne régionale est à un tournant
de son histoire. La fin du monopole a sonné. Le système
des quotidiens régionaux reposait hier encore sur une répartition
du territoire en monopoles : chaque titre a bénéficié,
depuis plusieurs décennies, de zones de vente exclusives.
L’entente et la stabilité étaient parfaites.
Bien sûr, des interférences existaient. En Alsace,
ou dans la région Ouest, par exemple, régnait une
vraie concurrence. Ce dont bénéficiaient tous les
titres présents, tant il est établi que le pluralisme
stimule la promotion et la vente de la presse quotidienne. Mais
le monopole se meurt. Pourquoi ?
suite
ici
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M.
Dominique de Villepin
Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75007 Paris
Montreuil,
le 8 décembre 2005
Monsieur
le Premier Ministre,
Nous
connaissons votre intérêt et votre implication
dans les problèmes que rencontre aujourd’hui
la presse quotidienne et nombre de titres qui en font partie.
Les
évolutions qui caractérisent ce secteur sont
au cœur de négociations sociales, plus particulièrement
dans la presse quotidienne régionale. Un premier
volet de ces discussions a donné lieu à la
signature d’une « déclaration commune
» qui fournit un canevas pour aboutir à des
accords formels, entre autres sur les nouvelles qualifications
et la formation professionnelle. Mais ces négociations
n’ont pas encore débuté.
Or,
nous apprenons que vos services envisageraient d’adopter
un décret portant sur des mesures sociales permettant
des départs non remplacés de salariés
dès l’âge de 50 ans.
Notre
organisation ne saurait accepter l’adoption d’un
décret autorisant l’utilisation de fonds publics
pour des licenciements économiques massifs, alors
que le plan devait comporter des mesures sociales répondant
aux conséquences des négociations sur l’emploi
du futur, tant dans sa dimension qualitative que quantitative.
D’autre
part, les garanties pour les salariés partant dans
le cadre de ce décret, sont inexistantes dans la
presse quotidienne régionale, contrairement à
ce qui se passe dans la presse nationale.
C’est
pourquoi, Monsieur le Premier Ministre, nous vous demandons
de surseoir à la prise d’un tel décret
avant l’aboutissement des négociations dans
la branche.
D’autre
part, nous sollicitons une réunion pour vous faire
part de notre démarche et de nos propositions en
la matière.
Avec
l’espoir d’être entendu, recevez, Monsieur
le Premier Ministre, nos respectueuses salutations.
Michel
Muller
Secrétaire général
|
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Presse quotidienne : Construisons
ensemble l’avenir de la presse quotidienne régionale
La fin du monopole
La presse quotidienne régionale est à un tournant
de son histoire. La fin du monopole a sonné. Le système
des quotidiens régionaux reposait hier encore sur une répartition
du territoire en monopoles : chaque titre a bénéficié,
depuis plusieurs décennies, de zones de vente exclusives.
L’entente et la stabilité étaient parfaites.
Bien sûr, des interférences existaient. En Alsace,
ou dans la région Ouest, par exemple, régnait une
vraie concurrence. Ce dont bénéficiaient tous les
titres présents, tant il est établi que le pluralisme
stimule la promotion et la vente de la presse quotidienne. Mais
le monopole se meurt. Pourquoi ?
suite
ici
Créer
une nouvelle communauté professionnelle,
une nouvelle filière de métiers.
Afin de préparer
les échéances auxquelles nous allons être
confrontés dans les prochains mois (négociations
paritaires et d’entreprises, application des accords déjà
signés, mais aussi préparation des différents
congrès), il est utile de présenter le plus clairement
possible l’état de nos réflexions concernant
la mise en œuvre pour le secteur du prépresse, des
orientations prises lors de la conférence nationale des
syndicats de la presse en décembre 2004.
Au cours de l’année écoulée, les actions
engagées par la FILPAC CGT pour que soient reconnues conventionnellement
de nouvelles qualifications aussi bien techniques que rédactionnelles
à l’occasion de l’implantation de nouveaux
systèmes éditoriaux de production en presse quotidienne
ont permis d’établir le théorème suivant
:
Ce n’est ni la présence des ouvriers du Livre en
rédaction qui menace les secrétaires de rédaction,
ni l'affectation de journalistes à des tâches essentiellement
techniques qui menace l’existence des ouvriers du Livre.
C’est l’évolution même des systèmes
éditoriaux de production qui, à terme, porte en
elle les germes de la disparition des catégories professionnelles
traditionnelles.
suite
du texte ici
___________________________________________________________________________
Lettre adressée à
Christian Coustal, PDG du Progrès
Monsieur
le Président,
Le
14 novembre 2005 vous avez signé un accord «
Nomination Service Rotatives ». Cet accord prévoie,
entre autres, la nomination de cinq cadres et le passage
du statut d’ouvrier au statut de technicien de tous
les rotativistes du site de Chassieu.
Cet
accord ayant été négocié et
signé en l’absence des partenaires sociaux
de Saint-Etienne, nous vous demandons l’application
immédiate de celui-ci à tous les ouvriers
rotativistes du site stéphanois.
En
effet, les rotativistes du Progrès ont, depuis toujours,
le même statut et ce sans discrimination de site.
Tous les personnels des autres services ont le même
statut quelque soit leur lieu de travail.
Sans
une réponse favorable de votre part sous huitaine,
nous engagerons toutes les procédures civiles et
pénales afin de faire aboutir l’arrêt
de cette discrimination.
Veuillez
agréer, Monsieur le Président, nos salutations
distinguées.
LES DELEGUES FILPAC – CGT
|
___________________________________________________________________________
LETTRE DE LA FILPAC-CGT
DU PÔLE RHÔNE-ALPES - BOURGOGNE
AU GROUPE VOCENTO
Monsieur le Président
Groupe Vocento
Monsieur,
Votre groupe est depuis plusieurs
semaines en négociations avec les représentants
du groupe Socpresse dans le cadre de la vente de la Financière
Delaroche (Le Progrès, La Tribune, Le Dauphiné
Libéré, Le Bien Public, Le Journal de Saône-et-Loire
et Rhône Offset Presse).
Afin de nous entendre sur vos projets
et d’avoir une connaissance réciproque plus
complète de nos entreprises, nous vous proposons
de nous rencontrer lors d’une réunion à
laquelle assisteraient, pour notre délégation,
les représentants syndicaux des cinq titres ainsi
qu’un représentant de notre Fédération.
Persuadés que vous donnerez
rapidement une suite favorable à notre proposition,
veuillez agréer, Monsieur, l’expression de
nos sentiments distingués.
Ouzid Messaoudi pour
Le Progrès
Roger Chantre pour La Tribune
Eduardo Morgan-Tirado pour Le Dauphiné Libéré
Michel Maouchi pour Le Bien Public
Franck Sparhubert pour Le Journal de Saône-et-Loire
David Chanudet pour Rhône Offset Presse
|
___________________________________________________________________________
Vente des titres
Socpresse
Pour la transparence des transactions
et la priorité à l’emploi des salariés
La FILPAC CGT
s’interroge sur les raisons qui poussent le groupe Dassault-Socpresse
à couvrir de l’opacité la plus totale ses
opérations de vente des titres de presse quotidienne régionale,
en particulier ceux de la Financière Delaroche (Le Progrès
de Lyon, Le Dauphiné libéré de Grenoble,
Le Bien Public de Dijon, La Tribune Le Progrès de Saint-Etienne...)
Que cache
donc ce secret qui oblige les salariés des titres concernés
à scruter le moindre indice dans la presse concurrente
? Ainsi les Echos, employant le conditionnel, indique que le groupe
espagnol Vocento (leader de la presse quotidienne régionale
dans la Péninsule) et son actionnaire Sud-Ouest tiendraient
la corde, et auraient décroché une exclusivité
jusqu’à mi-novembre. Un mystérieux autre acheteur,
par ailleurs, serait apparu dans ce que les enquêteurs des
salles de rédaction appellent la « short list »
des acheteurs potentiels.
La FILPAC
CGT appelle les agents participant aux ventes, à commencer
par les responsables de la Socpresse, à pratiquer la transparence,
tant à l’égard des principaux concernés,
les salariés, qu’à l’égard des
lecteurs.
Elle formule à l’égard des vendeurs
et des acquéreurs trois exigences :
1. La dimension sociale doit
être prise en compte en priorité, avant même
les intérêts financiers.
2. Les salariés et
les institutions représentatives du personnel doivent recevoir
les informations sur la cession avant qu’elle ne se réalise,
et des négociations sur tous les aspects sociaux doivent
débuter tant avec le repreneur qu’avec le vendeur,
de façon à préserver l’emploi de toutes
et tous.
3. L’avis des salariés
et des élus doit être non consultatif mais déterminant
dans le choix du repreneur.
Incompatible
avec le respect du pluralisme et de la presse quotidienne, le
secret des affaires semble réunir de façon clandestine
quelques initiés. S’apprêteraient-ils à
porter atteinte aux titres dont Serge Dassault veut à toute
force se débarrasser ?
Se situant
aux côtés de tous les salariés des titres
concernés et en défense de la pérennité
des quotidiens visés par les transactions en cours, la
FILPAC CGT émet un avis d’alarme : la presse quotidienne
est une chose trop sérieuse pour être abandonnée
aux arrière-boutiques obscures de quelque groupe financier
que ce soit. Que la lumière soit faite de toute urgence
sur les activités mercantiles du moment ! Que l’emploi
soit prioritaire par rapport à toute autre considération.
Montreuil, le vendredi 21 octobre 2005
___________________________________________________________________________
Lettre au Président de la SPQR, M.
Michel Comboul
Monsieur le
Président,
Je vous
informe que les syndicats FILPAC-CGT de la presse régionale,
réunis en assemblée générale, ont
rejeté le projet de déclaration et l'accord portant
sur la soi-disant " modernisation sociale des entreprises
de PQR ".
Le rejet par
l'ensemble des délégués est justement motivé
par le fait qu'il ne s'agit en rien d'une modernisation, mais
d'une utilisation abusive de fonds publics pour liquider des emplois.
Nous vous
avions informé maintes fois que nous considérons
ces pratiques comme insupportables dans un secteur qui connaît
une crise : l'argent public, s'il est investi, doit servir à
porter des projets d'avenir et non à aider aux licenciements.
C'est pourquoi
nous vous demandions une négociation portant sur l'organisation
du travail futur, sur les nouvelles qualifications nécessaires,
leur niveau de formation et leur reconnaissance dans une grille.
Les mesures sociales devant servir à régler les
éventuelles inadaptations en effectif, mais surtout à
assurer la formation professionnelle des salariés en poste.
C'est également
ce que nous avons fait savoir aux pouvoirs publics qui exprimaient
leur accord sur cette perspective.
Pourtant,
votre organisation a persisté dans sa position d'origine
refusant une réelle négocation sur ces questions.
Vous comprendrez aisément que votre intransigeance recueillera
ce qu'elle mérite : un refus de signature de l'organisation
la plus représentative de la branche et les actions, entreprise
par entreprise, pour éviter l'application éventuelle
de mesures arbitraires et iniques.
Je vous informe
également que nous utiliserons tous les moyens légaux
pour faire opposition à l'application de ce texte, au niveau
de la branche et dans les entreprises.
Nous sommes
néanmoins toujours disposés à reprendre les
négociations sur les objectifs que nous avons annoncés
et pour lesquels nous avions l'appui des pouvoirs publics.
Je
me permets de vous les rappeler :
1.
un accord sur la reconnaissance des qualifications, leurs contenus
et les niveaux de formation, en considérant l'évolution
des process de fabrication dépassant les clivages anciens
ouvriers-cadres-employés-journalistes. Ce point ne saurait
évidemment se limiter au seul pré-presse ;
2.
les conséquences sociales devront être vues en fonction
des besoins de formation professionnelle et des éventuels
ajustements d'effectifs à régler socialement.
Sur la base
de ces deux questions fondamentales, nous sommes disposés
à renouer des négociations pour aboutir, cette fois-ci,
à un réel accord qui ne galvauderait pas l'argent
public mais établirait des vraies bases d'avenir pour un
cadre social nouveau dans un secteur qui en a bien besoin.
Dans l'attente,
recevez, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations
distinguées.
Michel Muller
Secrétaire général
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Les fonds d’investissement
Candover rôde autour du pôle Rhône-Alpes de
la Socpresse -
Notre lettre publiée sur le site d'ACRIMED
Depuis quelques
semaines, des informations qui n’ont été ni
officiellement confirmées ni démenties font état
de discussions entre le fonds d’investissement Candover
et la Socpresse
suite ici
http://www.acrimed.org/article2012.html
___________________________________________________________________________
A Ces Messieurs de Candover,
candidats virtuels au rachat potentiel
Vous, qui passez
sans nous voir…
Il
faut que vous sachiez que Saint-Etienne
(on nomme ses habitants les Stéphanois) se situe
bien sur le territoire de la République française.
Cette ville à l’honneur d’abriter un
journal quotidien (vous savez, ce truc en papier couvert
d’encre), La Tribune Le Progrès.
Ce titre fait partie d’un groupe, la Socpresse, récemment
acheté par Dassault, encore plus récemment
mis en vente par appartements.
Il
semble que vous, Candover, soyez attirés par l’odeur
de cette vente. En tout cas, vous circulez beaucoup autour
des journaux de la Socpresse, en ce moment.
Dans
cette Socpresse, le membre Ouest vient de changer de mains.
Ouest France est devenu l’heureux propriétaire
des journaux Presse Océan, le Maine libre, le Courrier
de l’Ouest, tous quotidiens de Bretagne.
Il existe un pôle dit Rhône Alpes,
dont nous faisons partie, et pas de façon clandestine
contrairement à ce que vous semblez penser, vous,
les messieurs de Candover. Il nous semble étonnant
que sitôt acheté par Dassault, notre groupe
soit déjà sur le marché. Nous ne sommes
pas spécialement attachés au propriétaire
actuel. Autant Sénateur que son fils est député,
Dassault fournit les avions militaires de la République
et les jets aux milliardaires. Pas tout à fait notre
monde…
Mais
il nous semble spécialement désagréable
de nous endormir le soir Hersant, de nous réveiller
le lendemain matin Dassault et, le midi, de nous découvrir
méprisés par le prochain éventuel propriétaire.
Sommes-nous des serfs, vendus avec la terre des seigneurs
? Pourtant, d’expérience, nous savons que ces
ventes mettent en péril les titres, que le pluralisme
y laisse des plumes, que la vocation informative des journaux
est soumise aux impératifs de rentabilité.
Les candidats au rachat font leur marché, et mettent
dans leur caddie ce qu’ils veulent, ce qui leur semble
juteux, rentable.
Précisément,
il nous apparaît que vous vous bouchiez le nez à
la seule évocation de notre titre, La Tribune
Le progrès. Notre titre ? Nous n’en
sommes pas propriétaires, mais nous le défendons
depuis tant d’années qu’il est un peu
– et même beaucoup - devenu le nôtre.
En tout cas nous y sommes plus attachés que les opérateurs
des ventes en cours.
Nous
ne savons pas si le mot « transparence » a un
sens dans la langue pratiquée par votre fonds d’investissements
Candover. Pour nous transparence signifie
que nous entendons dès aujourd’hui mettre fin
au secret, aux rumeurs, aux fausses nouvelles. Vos transactions
peuvent avoir de très lourdes conséquences
sur la vie de notre journal et sur nos vies professionnelles.
N’y
allons pas par quatre chemins : nous voyons d’un très
mauvais œil les transactions en cours, et si, de plus,
une entente secrète Socpresse – Candover
devait remettre en cause l’existence même du
titre, nous nous battrions avec l’énergie de
l’espoir pour la survie de La tribune.
Messieurs
de Candover, messieurs de Socpresse, vous n’avez pas
le droit, dans la clandestinité de vos arrangements,
de porter atteinte ni à la vie de La Tribune,
ni de porter atteinte au pluralisme dans notre région.
Avec nos collègues des titres du groupe Delaroche,
nous vous faisons savoir, par la présente lettre,
que La Tribune n’est pas ni à vendre ni candidate
au sabordage pour des raisons d’opérations
commerciales rentables.
La
Tribune vivra à Saint-Etienne, avec tous
ses salariés, du journaliste au rotativiste. |
___________________________________________________________________________
Non à la journée
de solidarité pour les patrons :
Le gouvernement veut imposer une journée de TRAVAIL
GRATUIT pour financer la solidarité envers
les personnes âgées et les handicapés.
Sur le fond quoi de plus louable, sur la forme ce sont encore
et toujours les mêmes qui trinquent :
Cette action devrait rapporter 2 milliards d’euros
dans la caisse de solidarité, dans le même
temps l’Etat réduit les impôts sur les
revenus de 1.8 milliards d’euros (à
qui profite le plus cette réduction ?) .
Depuis des années l’Etat exonère les
entreprises sur les charges sociales, réduisant ainsi
les moyens pour la sécu, les caisses de retraites……..
Redonner du sens à la solidarité ne
serait ce pas donner les moyens à nos aînés
de vivre dignement avec des retraites et des minima sociaux
qui le permettent ; donner les moyens au service public
de la santé pour répondre aux attentes des
populations, partager autrement les richesses créées
dans ce pays ?....
D’ores et déjà des organisations syndicales
du public et du privé ont fait connaître leur
désaccord avec cette journée de travail gratuit.
L’Union Départementale
CGT Loire et la Filpac-CGT
appelle les salariés, les retraités, les chômeurs
à la désobéissance civique en ne mettant
pas leurs enfants à l’école, en ne faisant
pas leurs courses dans les grands magasins et en refusant
de participer à la casse des acquis (emplois, temps
de travail, salaires…) en refusant de travailler,
le 16 mai .
|
___________________________________________________________________________
ASSEMBLEE
GENERALE LE JEUDI 14 AVRIL
à
15 H à CHASSIEU
Débats et informations sur la définition
de la fonction
d'EDITEUR-REALISATEUR
présence de Marc Peyrade (CSTP), Serge Audonnet
(Sud-ouest)
et de Jean Gersin (L'Equipe),
membres de la commission prépresse de la Filpac-CGT.
|
Allocution
de Marc Peyrade au meeting de Bordeaux
(devant les locaux de Sud Ouest)
le 8 avril 2005
___________________________________________________________________________
POUR SAUVER LE PATRIMOINE DE L'IMPRIMERIE
NATIONALE
La France va bientôt être responsable
de la disparition d'une partie du patrimoine culturel de l'humanité.
L'État est en effet en train de vendre divers bâtiments
et secteurs de l'Imprimerie nationale de France sans vraiment
proposer d'autre solution que de mettre en caisses le patrimoine
historique de l'entreprise.
suite ici
http://www.garamonpatrimoine.org/
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BAS LES MASQUES !
Ci-dessous le document
que nos camarades de Sud-Ouest (Bordeaux) publient ce jour.
Il a entraîné la non parution de Sud-Ouest daté
du 1er avril (c’est pas un poisson).
La Filpac considère comme les militants de Sud-Ouest qu’il
s’agit d’une stratégie sciemment montée
pour à la fois éliminer la CGT et contrer notre
revendication d’éditeur réalisateur.
Un meeting est prévu à Bordeaux devant les locaux
du journal en présence de Michel MULLER et de représentants
de la presse parisienne le 8 avril à 15 heures pour venir
dénoncer cette stratégie scandaleuse qui s’abrite
derrière des valeurs de démocratie.
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Quizz
sur la "Constitution Européenne"
Testez vos connaissances sur la
constitution européenne :
par
ici
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ACCORD
SALAIRE PQR
Ouvriers,
employés, journalistes et encadrement
Pour l'année 2005, 1,9 % (dont 0,1 % au titre de l'ajustement
de l'accord salarial 2004)
1% au 1er avril 2005
(dont 0,1% au titre de 2004)
0,9% au 1er septembre
2005
Le SMPG sera porté à
1342,62
euros au 1er avril
1354,71
euros au 1er septembre
La prime de transport est portée à 28,5
euros au 1er avril 2005 |
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10 MARS 2005 : Plus d’un million de manifestants,
des milliers d’arrêts de travail. Il faut répondre
aux revendications !
En
Rhône-Alpes
|
|
Lieu |
Participation |
5
février 2005 |
01 |
Ain |
Bourg
en Bresse |
4
000 |
2
700 |
7 |
Ardèche |
Privas
Anonnay |
4
700 |
14
000 |
26 |
Drôme |
Valence
|
13
000 |
38 |
Isère |
Grenoble,
Bourgoin |
32
000 |
20
000 |
42 |
Loire |
Roanne,
St Etienne |
23
000 |
15
000 |
69 |
Rhône |
Bellecour |
25
000 |
22
000 |
73 |
Savoie |
Chambéry,
Albertville, StJean maurienne |
8
550 |
4
500 |
74 |
Haute-Savoie |
Annecy,
Cruseilles |
5
500 |
3
500 |
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L’Observatoire français
des médias (OFM) exprime son inquiétude quant à
la poursuite de la constitution d’ensembles géographiques
de plus en plus vastes où un seul entrepreneur de presse
contrôle l’édition d’un journal quotidien
d’information générale et politique.
Le rachat annoncé
par Ouest-France de trois quotidiens « Le Courrier de l’Ouest
» à Angers, « Le Maine libre » au Mans,
« Presse-Océan » à Nantes, ainsi que
de la télévision locale Nantes 7 donnerait à
Ouest-France une position hégémonique, totalement
incompatible avec le pluralisme, dans six départements
de l’Ouest. La nécessité de préserver
le pluralisme, à l’intérieur du cadre des
régions, est également incompatible avec l’étendue
du développement atteint aujourd’hui par le groupe
Socpresse, dans le Nord, l’Est, une partie du Sud-Est et
par le groupe Lagardère également dans le Sud-Est.
suite ici
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Projet
de Traité constitutionnel pour l’Europe
Contributions CGT au débat public sur les
enjeux européens, et particulièrement sur le projet
de Traité constitutionnel pour l’Europe :
Présentation
des enjeux autour du traité constitutionnel
- CEN de la Filpac-CGT des 25 et 26 novembre 2004
Intervention de Bernard Thibault, Secrétaire
général de la CGT, lors du Comité
Confédéral National des 2 et 3 février
2005 : Enjeux
européens
La position du Comité Confédéral
National : combattre
l’Europe libérale et Agir pour une Europe sociale
- Texte adopté le 3 février
2005 lors du CCN
Adresse
de B.Thibault, Secrétaire Général
de la CGT, aux organisations de la CGT
Adresse
de la Commission exécutive confédérale
aux organisations de la Cgt le 8/02
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MANIFESTATIONS
DU 5 FEVRIER EN FRANCE
Des
centaines de milliers de personnes - plus de 500 000 selon les
syndicats, près de 300 000 selon la police - ont manifesté
samedi en France pour défendre le principe de la durée
hebdomadaire de travail de 35 heures que la droite au pouvoir
veut réformer en autorisant les salariés du secteur
privé à travailler plus.
Entre
14 000 manifestants selon la police et 25 000 selon les organisateurs
ont défilé à Toulouse (sud-ouest), entre
17 000 et 22 000 à Bordeaux. Des défilés
importants ont eu lieu également à Lyon, deuxième
ville économique française (entre 7500 et 15 000),
Saint-Étienne
(entre 5000 et 10 000),
Metz (de 2600 à 6000), Rennes (entre 8000 et 15 000).
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Bernard Thibault - Ma voix ouvrière-
livre d’entretiens paru chez Stock
Que
diriez-vous aujourd’hui à un jeune salarié
pour l’encourager à s’engager dans son entreprise
?
Bernard
Thibault : Cette question m’a été posée
dans ce livre d’entretiens. Je lui dirais « Imagine
la vie des salariés sans syndicat. Imagine que les générations
précédentes n’aient pas gagné l’assurance
maladie, les congés payés, le droit à la
retraite. Imagine ce que seraient tes droits et tes libertés
sans le code du travail et les conventions collectives.
Se syndiquer
est un droit pour faire respecter sa dignité de salarié
et voir ses intérêts défendus devant les employeurs
qui sont, eux très organisés et disposent de moyens
considérables. N’attends pas d’être dans
la panade pour t’apercevoir à ton tour que le syndicat
ça peut être utile. Viens pour réfléchir
et faire le syndicat avec nous.
Occupe-toi
de tes affaires sinon d’autres vont s’en occuper à
ta place. »
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«
Le raz de marée des gratuits »
Devinette
: quels sont les seuls journaux à être passés
complètement à côté du tsunami qui
a ravagé le Sud-Est asiatique ? A n’y avoir consacré
pas une seule ligne, pas un mot ? Les quotidiens gratuits Métro
et 20 Minutes : ils avaient plié boutique la veille
de Noël ; et ils ont rouvert une semaine plus tard, lundi
3, comme si de rien n’était. suite
ici
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Accord national sur l’évolution
dans la presse, signé le 5 janvier 2005
Un accord politique cadrant sur 2005 la négociation de
l’ensemble des points revendicatifs portés par la
Filpac-CGT a été signé avec le patronat le
5 janvier 2005.
La CFDT, FO, et CFTC présents à cette négociation
sont aussi signataires de ce texte.
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Le
gouvernement aide le patronat à supprimer 2000 emplois
Pour l'emploi, le pluralisme, l'avenir professionnel
de tous les salariés de la presse quotidienne
NON PARUTION DE LA TRIBUNE LE PROGRES
LE VENDREDI 17 DECEMBRE
Pourquoi
une action à La Tribune-Le Progrès
Tract distribué à nos lecteurs
JOURNEE
NATIONALE D'ACTION PRESSE QUOTIDIENNE
INTERVENTION PLACE DES ETATS-UNIS
JEUDI 16 DECEMBRE 2004 Plus
de 600 personnes présentes
Ce rassemblement, devant un des symboles
patronal de la presse quotidienne, est l'expression la plus
visible d'une journée d'action décidée
tous ensemble il y a quelques jours à peine. La plus
visible, car dans l'ensemble des entreprises de presse quotidienne
de notre pays, les salariés ont réagi à
notre appel en organisant débats, discussions, arrêts
de travail parfois jusqu'à la non-parution. suite
ici |
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Vendredi
10 décembre 2004 - Conférence fédérale
de la presse
Les délégués de presse FILPAC CGT
s'adressent à l'ensemble des salariés de la presse
quotidienne.
Personne, parmi les salariés de presse quotidienne, ne
peut accepter que, soudain, un budget colossal soit prévu
par la commission des Finances de l'Assemblée nationale
dans le but unique de liquider dans la presse, tant nationale
que régionale, l'emploi de 2000 ouvriers, employés,
cadres, journalistes !
Si jamais
le patronat et le gouvernement parvenaient à leurs fins,
c'est l'emploi et les statuts de toutes et tous
qui seraient, immédiatement après, remis en cause.
Une machine infernale se mettrait alors en route qui alignerait
la presse sur la politique antisociale du gouvernement. Ce même
gouvernement qui préconise la nécessité de
faire travailler les salariés au-delà de 60 ans…
suite
ici
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LA PRESSE SELON DASSAULT
Le patron de la Socpresse (industriel
de l’armement et sénateur UMP) Serge Dassault
était, lundi 29 novembre au matin, interviewé par
Jean-Michel Aphatie sur RTL, dans le cadre de
l’émission " l’invité de RTL ".
Contrairement à ce que l’auditeur pouvait croire
au premier abord, il semble que c’est bien Serge Dassault
qui répondait, qu’il ne s’agissait pas d’une
émission parodique où un imitateur aurait voulu
camper une caricature du personnage. suite
ici
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La
démocratie du bon sens par le sénateur Dassault
Extrait du compte rendu des débats
du Sénat
- 10/11/2004
M.
Serge Dassault.(UMP):
"La participation, en associant les salariés aux
activités des entreprises, en en faisant des partenaires,
en les associant aux résultats, permet d'obtenir l'enrichissement
à la fois des salariés et des entreprises. Elle
supprime les conflits sociaux."
suite
ici
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Elections
Audiens : les résultats
Chers camarades,
Lors des élections, dans la caisse ARRCO
la CGT presse spectacle obtient 86 délégués
sur 169 sièges à pourvoir.
Dans la caisse AGIRC, la CGT presse
spectacle obtient 6 administrateurs sur 15 sièges
à pourvoir. suite
ici
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Saint-Etienne
sera-t-il privé de son imprimerie de presse ?
Bref
historique de la presse stéphanoise - Par
René DANTI
"La Tribune Républicaine" a été
fondée le 31 octobre 1899 par le Pasteur Louis Comte. Quelques
années plus tard c'est la famille Soulié qui en
deviendra propriétaire jusqu'en 1963.
Le titre rayonnera sur plusieurs départements: Loire ;
Haute-Loire ; Allier ; Saône-et-Loire; Nièvre. suite
ici
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Communiqué
de La Tribune Le Progrès Saint-Etienne :
Non au Dassault fantôme
Le
fantôme de Dassault hante-t-il déjà
le bâtiment vide de La Tribune Le Progrès,
à Saint-Etienne ?
Avant que Dassault ne se rende propriétaire
de la Socpresse, et donc du groupe Delaroche
(Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Dijon, Châlon, Veurey),
La Tribune Le Progrès était l'objet
d'un plan de modernisation, d'un plan de sauvegarde de l'emploi,
avec l'accord du personnel et de l'ensemble des syndicats.
Les achats
ont été effectués en conséquence :
une rotative dernier cri, un nouveau bâtiment tout équipé
pour la recevoir, un système ultramoderne d'expédition,
un système technique de réalisation des plaques.
C'était en 2002.
Tout a été acheté. Tout !
Le bâtiment
a surgi de terre, prêt à abriter la rotative nouvelle,
la salle d'expédition a accueilli un équipement
que beaucoup de titres quotidiens rêvent d'avoir…
Quand,
soudain, cet été, le groupe change de mains. Et
la rotative, dans les cartons du côté de… Montataire,
n'arrive toujours pas. Si bien que le beau bâtiment flambant
neuf reste vide, et l'avenir du titre est menacé. Comme
il paraît que Dassault n'a qu'un souci,
" l'excellence " pour la presse qu'il vient d'acheter,
qu'il le prouve : ça ne lui coûtera rien ! Il suffit
qu'il achève le plan de modernisation déjà
financé, en grande partie réalisé, par le
groupe Delaroche à Saint-Etienne.
Les salariés
de la Tribune Le Progrès, en état
de légitime défense du dernier quotidien existant
sur Saint-Etienne, constatant l'émoi suscité par
l'arrivée de Serge Dassault, désormais
en position dominante dans la presse quotidienne, exigent du nouveau
propriétaire légal qu'il prouve sa bonne foi en
défendant la presse stéphanoise.
Qu'il achève
la modernisation de La Tribune Le Progrès
en faisant procéder à l'installation à Saint-Etienne
de la rotative déjà achetée.
Que le bâtiment,
en état immédiat de fonctionnement, serve à
l'outil d'impression, véritable garant de la pérennité
du titre.
Il
serait incroyable que la Tribune le Progrès,
à deux pas du stade Geoffroy-Guichard, ne puisse pas imprimer
les résultats des Verts, remontés en Première
Division, sous prétexte qu'il serait plus rentable pour
Dassault de réaliser l'impression du titre à Chassieu
(près de Lyon) !
Pour que
l'été ne transforme pas Serge Dassault
en fantôme stéphanois, les salariés de La
Tribune Le Progrès exigent l'arrivée immédiate
de la rotative mystérieusement disparue.
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SUCCES
HISTORIQUE DE LA JOURNEE D'ACTION
REGIONALE DU
LUNDI 14 JUIN,
à
l'appel de
- Les syndicats CGT,
CFDT, FO et UNSA du Progrès de Lyon
- Le syndicat CGT
du Dauphiné Libéré
- Le syndicat CGT
du Bien Public de Dijon
- Le syndicat CGT
du Journal de Saône-et-Loire
- Les syndicats CGT,
SNJ et CFDT de La Tribune de Saint-Etienne
Le mardi 15 juin 2004
a été une journée sans presse
dans la région Rhône-Alpes / Bourgogne.
pour imposer à la Direction
LE RESPECT DES ACCORDS SIGNES
Notre
communiqué de presse
Nous sommes intervenus devant les
Elus au conseil municipal
Le 7 juin, avant l'ouverture du conseil municipal, notre délégation
CGT est intervenue devant les élus sur la situation de
l'entreprise LaTribune Le Progrès... suite
ici
Rencontre
régionale historique à Saint-Etienne.
Les Syndicats des journaux de la région Rhône-Alpes
et Bourgogne ont échangé leurs points de vue
et trouvé
une position commune face à la direction. Lire
la déclaration
commune et la déclaration
au niveau du groupe Progrès.
Yves de Chaisemartin nous convoque le 14
avril !
Les salariés étaient présents pour exprimer
leur détermination pour l'avenir du site.
Lire le compte-rendu.
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